Il est pour le moins étonnant mais surtout navrant de constater que des candidates et des candidats aux élections scolaires d’une commission scolaire anglophone du Québec, qui a le devoir de s’assurer que toutes et tous ses élèves au sortir de ses écoles primaires et secondaires connaissent et parlent le français, la langue nationale et commune d’usage public au Québec, excluent le français de leurs affiches électorales.
De manière non équivoque, il s’agit là d’un message public d’exclusion peu invitant pour les jeunes anglophones et leurs parents et d’un irritant pour la population qui finance ces commissions scolaires.
Ce choix de l’absence du français sur une affiche électorale traduit une vision anglophone du Québec et de sa langue qui pourrait expliquer, en partie, pourquoi il y a toujours plus d’un anglophone sur trois incapable de parler français au Québec…, et ce, malgré tous les efforts consentis par la population et les gouvernements successifs, depuis des décennies, pour faire disparaître cet unilinguisme qui isole les jeunes anglophones du marché du travail, de la culture québécoise et de la société en général.
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