Extrait du journal Le Soleil :
« Je serais curieux de savoir combien de professeurs ont déjà lu ladite politique », a réagi Mathieu Ouimet, professeur en science politique, qui a déjà écrit un article sur l’utilisation du français comme langue de recherche, et qui ignorait jusqu’à vendredi l’existence de la Politique linguistique de son établissement. (…)
« En tant que chercheurs, oui, on est salariés de l’Université Laval, mais nous jouissons d’une grande autonomie dans le choix de nos langues de publication et même du matériel éducatif que nous mobilisons dans notre enseignement », indique-t-il.
Une liberté qui dérange Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français. « La plupart des recherches font l’objet de subventions, lesquelles sont versées aux chercheurs par le gouvernement qui reçoit son argent de la société québécoise. Nous sommes ouverts à ce que les publications se fassent dans plusieurs langues, mais qu’elles ne soient pas en français, là, ça ne va pas. Je ne pense pas que la société québécoise veut subventionner ces professeurs d’université et ces chercheurs en laboratoire pour qu’ils ne publient pas en français. »