Le Québec est une nation occupée par la langue anglaise. Même l’Office québécois de la langue française (OQLF) contribue à cette mouvance!
Cet organisme gouvernemental, qui avait pourtant été créé pour défendre et promouvoir le français au Québec, vient d’en faire une autre fois la preuve en déclarant tout à fait « légale » la pratique discriminatoire de mieux payer certains employés qui parlent anglais au Québec. « L’Office québécois de la langue française (OQLF) confirme maintenant que cette prime (à l’anglais que verse la Ville de Sherbrooke et que s’apprêtait à verser la Ville de Gatineau) demeure tout à fait légale. » (L’OQLF confirme la légalité, La Tribune, 27 décembre 2011) Il est, selon lui, tout à fait « légal » de verser au Québec « des primes à l’anglais!»
Mais, il est aussi tout à fait légal de ne pas en verser et ceci, l’OQLF oublie de le dire! « Aucune disposition de la Charte de la langue française n’impose à un organisme de verser des primes à l’anglais. Il est donc aussi tout fait légal de ne pas verser ces primes », de déclarer le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault.
Alors que plusieurs Québécois et Québécoises éprouvent de sérieuses difficultés à travailler en français au Québec, l’OQLF vient de mettre tout son poids pour favoriser une plus forte anglicisation de la langue de travail au Québec. Cette pratique a de fortes chances de servir de précédent, de se généraliser et de devenir la norme en relations de travail au Québec.
Nous n’en sommes pas au premier cas de dérive au sein de l’OQLF qui ne cesse dans ses interventions d’aménager de plus en plus de place à l’anglais.
Source :
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
Tél. : 819 684-8460
Imperatif@imperatif-francais.org
Adresses utiles :
OQLF
info@oqlf.gouv.qc.ca
Madame Christine St-Pierre
Ministre responsable de la Charte de la langue française
ministre@mcccf.gouv.qc.ca