« Une marque de respect de la loi »
Impératif français dépose plus de 1000 plaintes à l’OQLF!
En novembre dernier, l’Office québécois de la langue française (OQLF) a lancé une campagne intitulée « Une marque de respect de la loi » sur l’affichage des marques de commerce utilisées comme noms d’entreprise. Cette initiative avait pour objectif de sensibiliser les entreprises installées au Québec à se conformer à la Charte de la langue française.
Or, depuis l’annonce, aucun changement n’a été effectué dans le paysage publicitaire québécois. C’est pour cette raison qu’Impératif français a décidé d’agir en déposant un dossier de plus de mille noms d’entreprises qui dérogent à la loi, et ce, aux quatre coins du Québec.
Impératif français demande donc à toutes ces entreprises de suivre l’exemple de Bureau en gros, La Source, La Baie, Tigre géant, le Centre japonais de la photo et Pharmaprix en se conformant aux exigences du marché québécois et à l’OQLF de prendre les mesures coercitives qui s’imposent pour que les entreprises délinquantes se « conforment à la Charte de la langue française ».
Nous espérons que ces nombreuses plaintes relanceront la campagne entreprise en novembre dernier et apporteront, cette fois-ci, des résultats tangibles au courant des prochains mois.
Pour plus de renseignements :
www.respectdelaloi.gouv.qc.ca
www.imperatif-francais.org
Les entreprises faisant l’objet de plaintes sont : Payless Shoe Source, ToysR Us, Bulk Barn, Bath and Body Works, Smart Set, Best Buy, Golf Town, Subway, Dunkin Donuts, Harvey’s, Wal-Mart, Holiday Inn, Quality Inn, Apple Store, Rogers, Urban Planet, Foot Locker, United Colors of Beneton, Roots, Miss Sixty, Trade Secrets, Spring, Sunglass Hut, Birks, Home Sense, Future Shop, Winners, Linen Chest, Yellow, Stokes, Canadian Tire…
Source :
Jean-Paul Perreault
Président
Mouvement Impératif français
Lettre à la présidente de l’OQLF
Gatineau, le 15 août 2012
Madame Louise Marchand
Présidente-directrice générale
Office québécois de langue française
Édifice Camille-Laurin
125, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H2X 1X4
Objet : « Une marque de respect de la loi »
Impératif français dépose plus de 1000 plaintes à l’OQLF!
Madame,
En novembre dernier, vous avez lancé « une campagne de sensibilisation sur l’affichage des marques de commerce comme noms d’entreprise ». Cette démarche avait « comme objectif d’amener les entreprises installées au Québec à se conformer à la Charte de la langue française ». Pour l’OQLF, il s’agissait « d’une marque de respect de la loi »!
Lors du lancement de la campagne, vous aviez affirmé que « l’affichage public et commercial constitue l’élément le plus visible de notre paysage linguistique, et nous en sommes conscients. C’est ce paysage, celui de nos rues et de nos centres commerciaux, qui reflète le caractère unique de la société québécoise, principale collectivité francophone de l’Amérique du Nord. Nous souhaitons que toutes les entreprises touchées entendent au même moment notre message, et que celui-ci soit uniforme. C’est avec détermination que nous mettons aujourd’hui cette opération en chantier. »
Cependant, depuis le lancement de la campagne, nous n’observons aucun changement dans le paysage publicitaire et n’avons vu aucun suivi des avancées de « cette opération ».
Nous voulons vous aider dans votre campagne et à l’atteinte de son objectif en déposant ci-joint un dossier de plus de 1000 plaintes afin de vous démontrer de quoi est encore teinté le paysage linguistique québécois. Nous espérons que ce dossier vous appuiera dans votre campagne et obligera les compagnies fautives « à se conformer à la Charte de la langue française ».
Avant même le lancement de la campagne publicitaire, plusieurs entreprises avaient pris l’initiative de respecter le marché québécois de façon encore plus remarquable que celle demandée par l’OQLF en affichant des noms d’entreprise entièrement en français. Il suffit de penser à Bureau en gros, La Source, La Baie, Tigre géant, Pharmaprix ou encore le Centre japonais de la photo pour voir qu’il est possible de respecter le paysage linguistique québécois.
À force de faire preuve de souplesse à l’endroit des entreprises fautives, aucun changement n’a pu être observé, et ce, près d’un an après le lancement de la campagne de sensibilisation de l’OQLF. Il faut plus que de la sensibilisation! Il faut des mesures coercitives, des poursuites et des amendes aux entreprises délinquantes.
Nous espérons que ces nombreuses plaintes serviront à renforcer votre campagne et qu’elles conduiront à des résultats tangibles au courant des prochains mois.
Après tout, il ne s’agit que « d’une marque de respect de la loi »!
Le président,
Jean-Paul Perreault