SOIRÉE DE DANSE FOLKLORIQUE LA TRADITIONNELLE FÊTE DES ROIS UNIQUE AU QUÉBEC !
Le samedi 12 janvier 2013 à 20 h Centre Aydelu, 94, rue du Patrimoine (ancienne rue Albert), Aylmer, Gatineau
Une belle façon de célébrer l’arrivée de la nouvelle année!
La suite de la traditionnelle fête des Rois d’Impératif français, cliquez ICI. ********************* L’ORIGINE DES « ROIS » L’existence des « Rois mages » ne peut être comprise que par le biais d’un détour dans l’histoire des religions, où un culte d’origine indienne au soleil, transposé au Moyen-Orient, mit en exergue ce dieu nommé tantôt Mazda, tantôt Mithra. Dès le VIe siècle avant Jésus-Christ, le réformateur Zoroastre avait entrepris de créer une caste de mages, au nombre de 12, chargés de scruter le ciel pour y lire les signes de la réalisation d’une prophétie d’origine hébraïque. Ces derniers, génération après génération, observaient le ciel dans l’espoir d’y voir un astre annonçant la naissance d’un dieu issu d’une vierge. Plus tard, au IVe siècle, Hélène, la mère de l’empereur Constantin découvrit les sépultures des mages qui auraient été les adorateurs de l’Enfant-Jésus et les ramena à Constantinople. L’Église retint trois mages dont les noms varièrent pour se fixer au VIIIe siècle en Gaspard, Melchior et Balthasar. Les reliques des mages furent un jour transportées à Milan où elles continuèrent d’être honorées. À la faveur d’une guerre, les ossements des mages furent amenés à Cologne où ils parvinrent le 23 juillet 1164. Pour loger dignement les reliques, on leur fit une châsse dorée, puis une prestigieuse cathédrale, commencée en 1248, construite en « style français », c’est-à-dire: gothique. Les reliques s’y trouvent toujours. Ces mages que la tradition interprétait comme des Arabes, inclurent, à compter du XVIe siècle, un homme à la peau noire. LES « ROIS » ET LA TRADITION DES PRÉSENTS Des sources écrites révèlent qu’en Nouvelle-France existait la coutume de l’échange de présents pour les Rois: chapons, pigeons, vin, gâteaux (tourtes; galettes), chandelles, poule d’Inde, perdrix, &c. Quoi de plus normal que d’offrir quelques étrennes: Gaspard, l’Africain, n’avait-il pas offert de l’encens à l’Enfant-Jésus? Balthasar, l’Asiatique, ne lui avait-il pas offert de l’or? Et Melchior, l’Européen, de la myrrhe? Il importe de voir aussi qu’une tradition héritée de la Rome antique a contribué à définir la fête des Rois. Lors des Saturnales, fête du solstice d’hiver, les habitants de Rome avaient cette étrange coutume d’offrir des gâteaux où se trouvait cachée une fève pour désigner le roi du jour. Au cours du Moyen Âge européen, cette tradition s’insinua dans le cadre du paiement des cens et des rentes seigneuriales, alors que l’on entreprit de présenter un gâteau au seigneur au même moment. Dès le XIVe siècle, s’était concrétisée la coutume de la galette des Rois partagée en autant de portions qu’il y avait de convives au repas de la fête, tout en prenant soin de réserver une portion supplémentaire, la part de Dieu ou la part du pauvre, qui serait remise au premier visiteur. Une fève cachée déterminait le roi du jour qui choisirait sa reine. Les deux s’embrassaient et ouvraient la soirée de danse, dernière festivité du « temps de fêtes ». Certaines pratiques, aujourd’hui disparues, voulaient que les jeunes filles puissent voir en rêve le visage de leur futur mari (en traçant le nom des mages sur des feuilles de laurier déposées sous l’oreiller) la veille de l’Épiphanie. Rappelons-nous que les Rois mages, avant d’être considérés comme des rois, étaient perçus comme des mages scrutateurs de mystères… (Condensé d’une conférence donnée à la SHCR le 10 janvier.) http://shcr.qc.ca/activite.php?no=24
ÉPIPHANIE
LA TRADITION DE LA FÊTE DES ROIS TOUJOURS VIVACE !
Douze jours après la naissance de l’enfant Jésus, les trois rois mages arrivèrent dans l’étable où il se reposait et lui offrirent leurs présents : l’or, l’encens et la myrrhe. Vingt siècles plus tard, la tradition de commémorer cette venue des rois est toujours aussi vivace. Les enfants attendent avec impatience le moment où le plus jeune d’entre eux se glissera sous la table et donnera un nom chaque fois qu’on lui demandera : « pour cette part-là ? « L’enjeu est d’importance : la part contenant la fève désignera le roi !. Et puis il y a ce goût délicieux de la galette, de la fête du 6 janvier. Sa pâte feuilletée, pas facile à réussir et longue à préparer, s’émiette à merveille sous la dent du gourmand qui se dépêche de rattraper les morceaux qui voudraient s’échapper.
Pomme ou frangipane ?
Son fourrage fait l’objet de préférences très marquées. Si la majorité opte pour la suave à la frangipane à l’amande pure, d’autres choisissent la compote de pommes, plus fluide et rafraîchissante. Bien des pâtissiers se simplifient la vie en proposant ces deux seules recettes. Les collectionneurs de fèves : il faut les voir, leur liste de boulangeries – pâtisseries à la main, qui font le tour des boutiques et déboursent 15 F par figurines ou plus de 200 F pour un coffret ! Il y a des bourses d’échange et les salons des collectionneurs ont désormais des stands consacrés aux fèves.
LA GALETTE DES ROIS
PÂTE FEUILLETÉE Ingrédients : 400 g de farine tamisée 400 g de beurre 2dl ½ d’eau 1 petite cuillérée de sel. Verser la farine sur la table et faîte une fontaine. Mettez au centre le sel, ajoutez petit à petit l’eau et pétrissez rapidement afin d’obtenir une pâte élastique et homogène. Faîtes en boule, enveloppez- dans une feuille de papier d’aluminium et laissez-la reposer au réfrigérateur pendant 30 minutes. Travailler le beurre avec les mains farinées pour le ramollir et le rendre homogène, puis faites un petit pain. Étendez la pâte sur la table farinée au rouleau et faites-en un rectangle d’1 centimètre d’épaisseur. Mettez au centre le beurre. Pliez les 4 extrémités de la pâte vers le centre sur le beurre de manière à l’enfermer complètement. Remettez au réfrigérateur pour 30 minutes. Étendre à nouveau la pâte de façon à obtenir un rectangle d’un demi-centimètre d’épaisseur et d’une longueur de trois fois la largeur. Pliez la pâte en 3 et faîtes lui faire ¼ de tour sur elle-même. Étendez la et pliez comme pour la première fois : à ce moment vous aurez fait 2 » tours » Mettez la au réfrigérateur 30 minute et faîtes 3 autres » tours » Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous lui avez fait faire – » tours « . Elle est prête à l’emploi, ou bien vous pouvez l’envelopper dans du papier aluminium et la conserver un jour ou éventuellement la congeler. Pour utiliser la pâte congelée, faites-la dégeler à température ambiante (ce qui prendra environ 3 heures). LA FRANGIPANE Ingrédients : 125g d’amande en poudre 125 g de sucre en poudre 125 g de beurre mou 3 œufs 2 cuillères à soupe de rhum. Pour faire la frangipane, mélanger le beurre et le sucre puis les amandes en poudre, ajouter deux œufs plus un blanc (réserver le jaune d’œuf restant pour dorer la galette) Puis le rhum. Préchauffer le tour thermostat 7 (22° C) Faire deux disques de pâte environ 25 cm de diamètre, pour un demi centimètre d’épaisseur. Sur le premier disque garnir le centre avec la frangipane l’étaler jusqu’à deux centimètres du bord. Recouvrir avec le deuxième disque de pâte feuilletée. Souder le deux partie en pressant avec les doigts, puis retourner le bord et presser à nouveau en humectant avec de l’eau. N’oublier pas d’insérer la fève en porcelaine. Avec un pinceau, dorer la surface de la galette au jaune d’œuf. Faire cuire 40 mm au four.
Recette Gault et Millaud célèbres critiques français.
http://www.cslaval.qc.ca/prof-inet/anim/kt/calendrier/epiphanie/epiphanie.htm
Bonne Fêtes des Rois!
Chevalier de St-Véran
http://ordredesaintveran.puzl.com/coinsanspareil
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité