Extrait de lapresse.ca
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En réaction au texte «Drapeau canadien au Salon rouge: erreur à ‘corriger’», dit un expert» du journaliste Olivier Parent
Dans un article signé par Olivier Parent, mon ex-collègue Patrice de la Brosse estime qu’en vertu des règles, et nullement par subjectivité, l’unifolié n’a pas sa place dans les édifices de juridiction québécoise, si ce n’est pour saluer une présence fédérale dans un événement officiel. Il a tout à fait raison. Le pavoisement permanent a un sens, celui de montrer quelle est l’autorité responsable en ces lieux. Le gouvernement fédéral fait de même et n’arbore les drapeaux des provinces dans ses propres édifices qu’à l’occasion d’événements officiels où elles sont invitées. Un gouvernement comme l’autre ne fait qu’appliquer ses propres règles en matière de pavoisement et ces règles ne diffèrent pas, si je ne m’abuse, de celles de tous les États du monde. Il est assez étrange que des législateurs québécois, plutôt que de s’en remettre aux lois et règlements de leur propre État, usent de vile démagogie dans ce dossier et tiennent des propos plus émotifs que rationnels devant la population. Ça ne les grandit pas!
Michel Gagné
Ex-chef du Protocole du gouvernement du Québec