LE GRAND DICTIONNAIRE TERMINOLOGIQUE DE L’OQLF

Ci-dessous un courriel que je n’ai pu envoyer au Grand Dictionnaire (GD) de l’Office québécois de la langue française du Québec (OQLF).

Il m’arrivait assez fréquemment de leur signaler un terme, une équivalence, pour contribuer à enrichir le Dictionnaire.

Et comme je traduis des textes très variés, j’ose penser que ma contribution était utile.

Mais avec la nouvelle présentation du GD, il n’est plus possible de joindre l’équipe.

Il s’agit sans doute de restrictions de crédit, mais je trouve que c’est dommage.

Il faudrait tout de même rappeler que l’OED, l’Oxford English Dictionary, a pu, en son temps, voir le jour grâce à la contribution de « gentlemen »…

non rétribués.

Linguiste, traducteur, ayant également une formation scientifique, ancien Vice-Président de la Société Française des Traducteurs et membre des Commissions ministérielles françaises de terminologie, membre de l’Association des Traducteurs Littéraires de France, j’estime pouvoir apporter une modeste contribution à l’ouvrage, que j’apprécie par ailleurs.

Nous ne sauverons la francophonie, et ne lui donnerons les instruments dont elle a besoin, que par nos efforts conjoints, et il me semble malheureux qu’une interface administrative repoussante puisse nous écarter de cet objectif.

Serait-il donc si coûteux de prévoir, en en définissant les contours, ce genre de contributions? Lesquelles devraient être ouvertes à tous, du Canada, des États-Unis, de France, de Wallonie et Bruxelles, de Suisse, d’Afrique, du Proche-Orient, des Antilles, des Mascareignes, de Pondichéry, d’Indochine, du Pacifique, et de partout dans le monde où le français est employé.

Il me semble que la question vaut d’être posée, et je vous remercie d’avance de votre attention.

Denis Griesmar

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Voyez leur réponse au courriel qui suit…

Ils sont bien gentils, mais quand on appelle de France…

Au surplus, je ne leur écrivais pas pour une consultation, mais pour leur apporter une information.

C’est une différence fondamentale !

Si l’OQLF est incapable de concevoir qu’il existe en-dehors de leur service des gens qui sont compétents, et qui pourraient apporter quelque chose, alors il est clair que les restrictions de crédits ne sont pas les seules sources du problème…

Denis Griesmar

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Bonjour,

Pour des questions de nature linguistique ou terminologique, nous vous invitons à joindre le service des consultations téléphoniques en composant le 1 900 565-8899 (5 $ par appel).

Salutations,

Julie Bilodeau
Technicienne en information
Direction générale des services linguistiques Office québécois de la langue française

Veuillez prendre note que le service des consultations téléphoniques tarifées est maintenant offert de 10 h à 12 h, du lundi au vendredi.

Rappelons que ce service s’adresse aux entreprises, aux spécialistes de la langue, aux organismes de l’Administration et au grand public. Des terminologues répondent de façon personnalisée à des questions d’ordre linguistique ou terminologique. Il suffit de composer le 1 900 565-8899. Une consultation coûte 5 $ et a une durée maximale de dix minutes.

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De : webmestre [mailto:courriel.webmestre@oqlf.gouv.qc.ca] De la part de Griesmar, Denis Envoyé : 18 août 2012 04:54 À : GDT Objet : Commentaire GDT (Grand dictionnaire terminologique)

Nom : Griesmar
Prénom : Denis
Téléphone :
Sujet : Grand dictionnaire terminologique

Commentaires :
J’ai regardé « stockman », pour lequel vous ne donnez qu’un contexte textile.
Mais dans le texte que je traduis, il s’agit d’un gardien de bestiaux, d’un « cowboy », pour lequel je cherche un équivalent français.

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