TUER LE FRANÇAIS

Chers amis

ALF a fait paraître ceci sur son site.

Il s’agit bien d’une question brûlante, d’un véritable scandale. La France et toute la Francophonie font l’objet d’attaques concertées, convergentes, d’autant plus redoutables qu’elles sont relayées à l’intérieur de nos pays par des élites acquises à l’empire…

Si vous en éprouvez le besoin, vous pouvez utiliser le texte ci-dessous à votre convenance.

Bien cordialement à vous. Albert Salon.

Tout se passe comme si nos élites voulaient tuer le français et abandonner la France.

Nous savions depuis les déclarations de plusieurs ministres et les actions de responsables de grandes écoles, tel celui de Sciences-Po M. Richard Descoings, dont certains ont reçu ces dernières années le prix de l’Académie de la carpette anglaise, les partisans tels Minc, F. Martel (« mainstream ») du développement rapide des enseignements universitaires en anglais allaient renforcer l’offensive dans ce domaine vital et stratégique.

Des universités françaises en anglais, c’est la fin de la Francophonie organisée et, à terme, du français et de la France. Est-ce là ce que nos élites veulent ?

Dans un article du Figaro du 7 octobre 2010, signé de Mme Pech, il apparaît clairement que cette offensive est relancée avec de gros moyens et appuis.

M. Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, et des universitaires fort influents et actifs, voire forcenés, veulent écarter l’obstacle que constitue encore notre loi Toubon du 4 août 1994 sur leur voie de l’enseignement en anglais dans notre enseignement supérieur.

Cette loi, dont Avenir de la langue française avait largement contribué à rédiger l’esquisse en 1992 et 1993, dispose notamment que, sauf dérogations dans des cas précisés,  « le français est la langue de l’enseignement, des examens et des concours ».

Ne développons pas ici une paranoïa du complot, dénonçant l’empire anglo-saxon, nos « amis états-uniens » et la CIA, leur courroie de transmission dans la Bruxelles de l’UE, voire le Groupe de Bilderberg et la Trilatérale même si ces officines existent bel et bien avec nombre de membres français de haut niveau.

Mais :

Tout se passe comme si la France était punie par une offensive de grande envergure contre sa langue, sa culture, ses intérêts politiques et économiques, et tout son être qui en fait un obstacle encore important, au sein même du prétendu « Occident », à l’instauration d’un nouvel ordre mondial.

Tout se passe comme si nos ennemis extérieurs et intérieurs avaient jugé qu’ils avaient ces années-ci une « fenêtre de tir », des conditions très favorables, pour attaquer lourdement, massivement, en particulier dans les domaines de la langue, de la culture et de la Francophonie, et achever une « conquête des esprits » commencée et poursuivie avec opiniâtreté et de grands moyens depuis la deuxième guerre mondiale et le plan Marshall.

Tout se passe comme si nos ennemis tentaient en 2010-2012 d’accroître encore leur offensive, de s’assurer au plus vite de la vassalisation de notre Nation, pour la tenir encore plus sous leur coupe comme d’autres pays en Europe et ailleurs, pendant qu’ils disposent encore d’une supériorité économique, militaire et de réseaux dont ils sentent qu’elle pourrait bien leur échapper dans un avenir proche au profit d’un autre empire.

Tout se passe aussi comme si une consigne venait d’être donnée d’envoyer quelques signaux rassurants, quelques leurres, des gestes apparents, en faveur de la Nation, du français, de la Francophonie, pour détourner l’attention de l’intensification du travail de sape.

Tout se passe donc comme si cette fièvre traduisait aussi leur sentiment de l’urgence croissante du fait qu’en France même un certain réveil de la résistance, voire des grondements inquiétants, risquaient en définitive de faire échouer leur œuvre d’asservissement.

Puisse leur crainte être justifiée ! Cette affaire est de la plus haute importance politique, bien au-delà de la « gauche » et de la « droite » !

Il incombe à chacun d’entre nous de le prouver. Par exemple en écrivant votre volonté de vivre libres au Figaro, aux grands media, à l’Elysée, mais pas seulement…

Haut les cœurs !

Albert Salon.

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