Le français, langue de cohésion sociale : Impératif français présente son mémoire
Impératif français présente son mémoire à la consultation générale sur le projet de loi 103. Sous le thème « le français, langue de cohésion sociale », l’organisme demande au gouvernement la prise de décisions courageuses pour mettre fin au déclin du français et réitérer que la nation québécoise constitue une nation française ayant le droit d’intégrer les nouveaux arrivants dans sa langue commune.
« Ce projet de loi 103 est une aberration car il permet à quiconque en a les moyens de contourner la Loi 101 et d’envoyer ses enfants et leurs descendants dans un réseau anglais déjà sur-financé avec nos impôts » explique Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français.
S’appuyant sur des études sérieuses et des statistiques irréprochables, le mémoire démontre de quelle façon les écoles-passerelles sont susceptibles de faire passer vers l’anglais près de 30 000 Québécois par génération et de quelle façon les études en anglais préparent à travailler en anglais dans la vie future.
De plus, il interpelle les gouvernements provinciaux et fédéral pour qu’ils donnent du poids à leur reconnaissance de la nation québécoise et respectent les conventions de l’UNESCO qui reconnaissent aux nations le droit de défendre leur identité si celle-ci est menacée.
« Le gouvernement Charest insulte la volonté de l’Assemblée nationale, qui avait adopté la loi 104 à l’unanimité en 2002. Ce qu’il faut, ce n’est pas rouvrir les écoles-passerelles, mais plutôt appliquer la Loi 101 aux écoles non-subventionnées et invoquer la clause dérogatoire afin d’améliorer la cohésion sociale en faisant du français la langue normale de l’éducation au Québec » ajoute M. Perreault.
Le mémoire rappelle que la clause dérogatoire a été invoquée à de nombreuses reprises dans le passé et qu’il est normal, pour une nation, de se défendre contre les attaques de la Cour suprême d’une autre nation.
« Nous sommes à la croisée des chemins. Le dernier recensement a fait état des pires reculs du français depuis qu’on tient de telles statistiques. Si nous ne bougeons pas immédiatement et avec force, il pourrait être bientôt trop tard. Le gouvernement ne peut se substituer à son rôle historique et il doit agir pour protéger l’école française et notre langue commune » lance M. Perreault.
Pour accéder au mémoire d’Impératif français, cliquer ICI
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
www.imperatif-francais.org