Il faut de toute urgence offrir un tonneau de pommes « pourries » à la ministre libérale de l’éducation, Michèle Courchesne, pour son action dans le dossier de la commandite du montreal Canadiens. En premier lieu, la ministre libérale a encouragé le club de hockey canadien, une entreprise privée millionnaire, à produire et distribuer du « matériel pédagogique » en français et en anglais dans les écoles du Québec.
Elle autorise une entreprise privée à faire de la propagande dans les écoles avec la complicité des commissions scolaires. Comme si ce n’était pas assez, elle en rajoute une couche en donnant une subvention de 250 000 $ (oui 250 000 dollars!) à une compagnie millionnaire pour produire du matériel pédagogique. Contrat que le club montréalais s’est empressé de confier à une firme de Toronto. On se demande ce qui pousse le gouvernement libéral à s’associer ainsi aux Canadiens de Montréal.
Oui, le Canadien est une grande équipe qui fête son centenaire, mais le Canadien c’est aussi une compagnie qui au Québec applique dans ses communications un bilinguisme « fédéraliste ». Tout est bilingue : le matériel promotionnel du centenaire, les communications au centre Bell etc. Mais le capitaine de l’équipe ne parle toujours pas le français après plus de dix ans à Montréal. Les animations musicales pendant les parties de hockey ne reflètent pas la réalité québécoise.
Le gouvernement libéral est tout fier de s’associer à une telle organisation assimilatrice lui qui ne fait pas appliquer ses propres lois linguistiques dans ses ministères.
Go habs go and go liberal go
Maxime Courval