DÉFENSE NATIONALE « IN ENGLISH »

Monsieur le Commissaire aux langues officielles,
frontend-accueil@ocol-clo.gc.ca

À la lumière de ce qui suit, nous vous prions d’enquêter sur les pratiques défrancisantes et humiliantes en vigueur au sein de la Défense nationale.

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications

La langue de travail sur les navires des forces canadiennes

Dans le bilan annuel 2008-2009 « Langues officielles : Défense nationale », à la page 49, il est écrit que dans la Marine la proportion de francophones n’est que de 14.9 % et, à la page 17, qu’il n’existe qu’un seul navire où la langue de travail est le français, que trois autres seraient bilingues : deux dans la Marine régulière et un autre dans la force de réserve.

Mais, selon nos sources, dans la réalité, le navire francophone « NCSM Ville de Québec » ne serait composé qu’à 60 % d’effectifs francophones et à 40 % d’anglophones, ce qui ferait de ce navire un bâtiment bilingue. Pour les 3 autres navires prétendument bilingues, ils sont dans la pratique des navires où la langue de travail est uniquement l’anglais, les effectifs étant composés à près 80% d’anglophones.

Dans le site web de la marine à

http://www.marine.forces.gc.ca/cms/1/1_fra.asp à l’icône « Sites Web des navires » à http://www.marine.forces.gc.ca/cms/8/8_fra.asp?category=51, il est explicitement écrit pour chacun des navires que les services sont exclusivement en anglais : « Under the Official Languages Act , this unit provides services to its clientele in English only »! Sauf pour un seul navire le « NCSM Ville de Québec ».

La Défense nationale l’admet sans aucune gêne : 32 navires sont anglophones pour un seul bilingue… ou si peu! À sa façon, avec arrogance, la Défense nationale reconnaît clairement bafouer les francophones, les inférioriser, les angliciser, les discriminer, ne pas les respecter…

Et dire que dans son dernier rapport faisant le bilan du bilinguisme dans les Forces canadiennes, en 2007-2008, le Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, leur a accordé une note de passage, un « D »!

Ce n’est pas un « D », mais un « E » pour échec ou si vous préférez un « F » pour « Failure » que mérite la Défense nationale. Et compte tenu du nombre d’échecs, rapport annuel après rapport annuel, il serait grandement temps de faire un grand nettoyage dans sa haute direction.

Adresses utiles :

Peter Mackay
Ministre de la Défense nationale

MackaP@parl.gc.ca

Richard Nadeau
Bloc québécois

nadear@parl.gc.ca;

Yvon Godin
Nouveau parti démocratique

GodinY@parl.gc.ca

M. M. Holland
Parti libéral du Canada

Holland.M@parl.gc.ca

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