vendredi 9 mai 2008, par Charles de Lauzun
Extrait du site http://www.respublicanova.fr/
J’avais écrit il y a quelques mois quelque chose sur l’effet boomerang de la bourde québécoise de Ségolène Royal : j’avais alors souligné combien l’ancienne candidate à la présidentielle avait fini par devenir plus sympathique aux Québécois que Nicolas Sarkozy, malgré le piège dans lequel elle était tombée pendant la campagne présidentielle. Eh bien, force est de constater que Nicolas Sarkozy en rajoute une couche dans ses déclarations d’hier soir à l’occasion du 8 mai.
Commémoration pathétique des Québécois morts pour la libération de la France pendant la Seconde Guerre Mondiale
Evoquant les Canadiens morts au combat pour la libération de la France, pour faire plaisir au gouverneur général du Canada, Michaëlle Jean, en visite officielle, représentant de la reine Elisabeth II, il déclarait que les Français n’étaient pas intéressés par l’origine provinciale de ces Canadiens, et que le Québec "était une région du Canada" comme une autre.
On voit très bien comment certains esprits chagrins, qui croient que la politique, c’est "l’économie, rien que l’économie", peuvent trouver démesurée l’émotion provoquée par ces propos chez les Québécois. Pour ces gens-là, peu importe la nationalité, peu importent les liens de famille, la communauté de culture : la politique n’est qu’un arbitrage fade et sans saveur de rapports économiques. Laissons-les de côté : quand bien même ils sont au pouvoir aujourd’hui en France et au Québec, leur avenir est déjà scellé et l’histoire ne retiendra pas leur nom.
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