Francoville 2009
Trois-Rivières réitère son refus
Texte extrait de Radio-Canada à
http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/05/28/001-trois-rivieres-francoville.shtml
La Ville de Trois-Rivières réitère son refus de devenir la Francoville en 2009. Radio-Canada a appris qu’après une seconde évaluation du dossier, les autorités municipales ont choisi de décliner de nouveau l’offre de l’Office québécois de la langue française et de l’Association Québec-France.
Chaque année, en mars, le programme Francoville permet le jumelage d’une ville québécoise et d’une ville française pour la tenue d’activités visant à célébrer le français et la francophonie.
La Ville a refusé l’offre une première fois il y a quelques mois et a réitéré son refus au cours des derniers jours malgré l’intervention de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie.
Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, explique que cette décision repose notamment sur les coûts reliés au projet. « Quand on embarque dans un projet, c’est des coûts, et on parle de 25 000 $ au départ. Déjà 2009, on a un calendrier assez bien rempli, alors déjà on en a beaucoup à faire. Quand on fait quelque chose, il faut bien le faire. Quand on en prend trop, on a de la misère à bien faire les choses », affirme-t-il.
Le programme Francoville offrait à la Ville la possibilité d’obtenir un financement équivalent à ce qu’elle aurait elle-même investi, jusqu’à concurrence de 50 000 $. La Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie était également prête à donner un coup de pouce pour organiser les activités.
Déception
Selon le porte-parole de l’Office québécois de la langue française, Gérald Paquette, Trois-Rivières aurait pu profiter de cette occasion pour réaffirmer son caractère français à l’occasion des Fêtes du 375e anniversaire de la ville.
Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, Yves Saint-Pierre, est étonné du refus de la Ville. « On pense que la Francoville aurait permis de marquer de façon significative le fait que Trois-Rivières est la deuxième ville française en Amérique. »
La présidente de la section mauricienne de l’Association Québec-France, Lise Neault, est pour sa part déçue de la décision de la Ville, d’autant plus que son organisme travaillait sur le projet depuis trois ans.
La ville de Québec, qui fête ses 400 ans, détient le titre de Francoville cette année
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Adresses utiles:
Ville de Trois-Rivière
http://www.v3r.net/portail/index.aspx
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