La SNEQ propose un moyen facile de sauver le système de santé
Alors que tous les partis politiques semblent désespérer de trouver des fonds pour maintenir la qualité défaillante des services de santé québécois, le gouvernement s’apprête à engloutir près de cinq milliards de dollars dans la construction de deux méga hôpitaux à Montréal, un pour l’Université de Montréal, un pour l’Université McGill. C’est un projet qui, bien sûr, satisfait les entrepreneurs, mais dont la nécessité n’a jamais été rationnellement démontrée.
La Société nationale de l’Est du Québec tient à dénoncer le fait que l’on dilapide les fonds publics en dédoublant les infrastructures et les bureaucraties parce que l’on refuse de concevoir la possibilité de desservir les communautés anglophone et francophone de Montréal à partir d’un seul centre hospitalier universitaire qui serait administré en français.
Ce projet nous apparaît d’autant moins défendable qu’il est démontré que la décentralisation des centres de formation favorise le recrutement de médecins qualifiés en région. Les statistiques prouvent aussi que la majorité des médecins formés à McGill vont pratiquer ailleurs qu’au Québec.
Les deux milliards de dollars économisés permettraient peut-être de désengorger quelques urgences dans les hôpitaux et de fournir aux organismes de nos régions des ressources pour développer des projets novateurs. C’est pourquoi nous appuyons la coalition unseulchu.org, et que nous enjoignons les candidats des partis politiques à se prononcer sur cette importante question.
Toute l’information à l’adresse suivante : http://unseulchu.org/
Sylvie Blanchette
Société nationale de l’Est du Québec
418 723-9259
(Le 14 mars 2007)