Att. : MM. Pierre Boulanger et Jean Leclerc,
Responsables de la Société du 400e anniversaire de Québec
Réf. : www.quebechebdo.com/article-107156-Societe-du-400e-
de-Quebec-la-jouissance-de-limpuissance.html
Je crois avec M. Jean-Luc Gouin que l’Organisation du Comité des Fêtes du 400e anniversaire s’acharne depuis les tout débuts de sa création à confisquer cette Fête de Québec au bénéfice du Canada Coast to Coast. Ce qui pourtant n’a rien à voir.
C’est là une entreprise à la fois tordue, malhonnête, partisane et politique dans le sens le plus médiocre et le malodorant qui soit. On le soupçonnait d’ailleurs depuis longtemps, comme le signale ce texte de M. Jean-Marc Léger (www.vigile.net/article1822.html) qui remonte déjà à presque un an passé. On comprendra aussi, avec Louis O’Neill (www.vigile.net/article7131.html), ex-ministre de René Lévesque, qu’il y a de quoi se demander ce que l’on célèbre très exactement.
La reine d’Angleterre, la mise sur la touche sciemment prévue et anticipée de la Fête nationale du Québec en 2008, la présence éventuelle du groupe musical U2, et même de l’Américaine nommée Ce-Line Dion… Tout confine, en effet, chez ce Comité dirigé par messieurs Jean Leclerc et Pierre Boulanger, à occulter la véritable signification de cet Événement historique de grande valeur et de haute importance linguistique, culturelle, voire " civilisationnelle ", à savoir : l’ensouchement d’un peuple français en terre des Amériques.
Je pense aussi aux propos récents et tout à fait justifiés de M. St-Gilles, parus dans Le Devoir du 24 avril dernier : www.ledevoir.com/2007/04/24/140634.html. Je renvoie également aux interventions, ici même en cette page de discussion, de Mme François et de M. Gélinas.
À quoi répond notre ami aux mille signatures qu’il n’y a là problème que pour les gens un peu obtus, voire, à mots à peine couverts, xénophobes…
Décidément, M. Robert Martel alias Robert Sharon alias Jean-Pascal Légaré, vous feriez bonne figure auprès des Pierre S. Pettigrew (surnommé : « The Looser »), des Denis Coderre et autres Jean Charest. Sinon auprès de la mairesse de la capitale nationale, cette « fière canadienne » nommée Andrée Boucher.
Votre texte, M. présumé Légaré, suinte la petitesse, l’aveuglement volontaire et la mauvaise foi comme l’amour du Québec transpirait naguère dans chaque phrase de Marc Lalonde, André Ouellet, Jean Pelletier ou… Jean Chrétien.
En un mot, M. Légaré (ou… « whatever ») : un bon « French Canadian » pour qui l’assujettissement volontaire au « Rest of Canada » constitue la meilleure et la plus « noble » des politiques à maintenir au sein de la « So Beautiful Provincial Province »…
Après tout, outre le mépris à l’égard de ses propres congénères dans la servitude, l’étiquette exige qu’un valet se montre poli en toutes circonstances à l’égard de ses maîtres.
Messieurs Pierre Boulanger et Jean Leclerc, la chose m’apparaît claire et désormais sans appel : vous êtes les instruments de sabotage de la signification authentique de la commémoration du 400e anniversaire du foyer historique et fondateur de la nation française en Amérique.
Car plus je vous écoute et plus je vous « regarde aller », plus je constate en dernière analyse que l’on aurait pu remettre les clés de Québec 2008 entre les mains de Clyde Wells, de Stéphane Dion ou de… Don Cherry, que ça n’aurait pas été vraiment différent.
Et bien sûr les député(e)s ministériels de la région, fédéraux en particulier, telle Mme Josée Verner, ne voient pas de problème en tout ceci. Bien au contraire !
Or cette trahison de votre mission, sinon de la nation tout entière, par voie de conséquence, messieurs Leclerc et Boulanger, vous poursuivra le reste de votre existence.
Cela me semble maintenant certain.
Hélène Pisier
Québec, ce 11 juin 2007
QcIndependance@yahoo.fr