Je viens d’apprendre de source certaine, locale, qu’un candidat (en ballottage favorable) aux législatives avait rédigé en … turc une partie de ses documents électoraux (profession de foi). Tout à fait stupéfiant, n’est-ce pas ? S’il s’agissait encore d’un document commercial destiné à vendre quelque chose aux originaires de Turquie qui vivent dans cette région de l’Est de la France … Mais cette démarche invraisemblable émane de quelqu’un qui aspire à voter demain les lois de la République et qui, manifestement, ignore que l’article 2 de la Constitution française (alinéa 2) stipule que le français est la langue de la République (texte incorporé à la Constitution en 1992).
Et ne peut-on tout de même attendre de ceux qui ont le droit de vote en France, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, qu’ils connaissent au moins un minimum de notre langue ?
Jean-Pierre Busnel, jpabusnel@wanadoo.fr