Extrait d’un article de la Presse canadienne publié le 12 février 2006 dans
le site Matinternet. Tout l’article est accessible à l’adresse
http://www.matin.qc.ca/quebec.php?article=20060212132810
Léopold Senghor est le père du Québec moderne, selon un journaliste
français
Père
de la Francophonie, Léopold Senghor, qui aurait eu 100 ans cette année, est-il
aussi celui du Québec moderne ?
Le journaliste français Jean-Michel Djian, qui vient de consacrer un livre au
"poète-président", n’est pas loin de le croire. Selon l’auteur de "Léopold Sédar
Senghor, genèse d’un imaginaire francophone", paru chez Gallimard, il apparaît
en effet "incontestable" que Senghor a contribué à la naissance de l’identité
québécoise, en "décomplexant" les Québécois face à leur propre langue.
"Senghor a permis à l’intelligentsia québécoise de sortir de son face-à-face
linguistique obsessionnel avec la France, explique M. Djian. Il a aidé les
Québécois à comprendre que la langue française était un patrimoine universel et
qu’ils avaient le droit de faire valoir leur identité francophone. La loi 101
est peut-être le fruit de cette prise de conscience."
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http://www.matin.qc.ca/quebec.php?article=20060212132810
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Léopold Sédar Senghor. Genèse d’un imaginaire francophone.
Extrait du site
www.gallimard.fr :
Placée
sous le signe de la Francophonie, 2006 est aussi l’« Année Senghor ». Tandis que
se préparent les célébrations du centenaire de la naissance du poète-président
paraît Léopold Sédar Senghor. Genèse d’un imaginaire francophone : de
nombreux documents accompagnent le récit de Jean-Michel Djian et illustrent le
parcours de celui pour qui la Francoponie « est cet Humanisme intégral, qui
se tisse autour de la terre : cette symbiose des "énergies dormantes" de tous
les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur
Jean-Michel Djian est journaliste, ancien rédacteur en chef du Monde de
l’éducation. Auteur d’ouvrages sur la politique culturelle, il dirige à
l’Université Paris-VIII le DESS « Coopération artistique internationale ». Il
est par ailleurs le fondateur de l’Université ouverte des Cinq-Continents à
Tombouctou.complémentaire. »
La langue française a été, pour le premier agrégé de grammaire issu du
Continent noir, une authentique histoire d’amour ; une histoire qui, tandis
qu’elle nourrissait son oeuvre et façonnait l’homme politique, contribuait de
façon décisive à l’épanouissement de la Francophonie. Avec son complice Aimé
Césaire, Léopold Sédar Senghor s’est employé à faire rayonner la négritude et,
d’une certaine manière, à sacrer les valeurs de l’humanisme. Car le
poète-président – il souhaitait qu’on l’appelle ainsi – était un héritier
africain des Lumières, convaincu que la « civilisation de l’universel » appelée
de ses voeux, était autant un dessein politique que culturel.
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www.gallimard.fr