à : johanne.legare@cspo.qc.ca;
jocelyn.blondin@cspo.qc.ca
Interventions de la CSPO dans les affaires d’un conseil d’établissement.
J’ai été particulièrement scandalisé à la lecture du texte ci-dessous
concernant l’attitude de M. Blondin et de Mme Légaré. Je m’attendais à mieux de
la part d’élus. Je crois que nos représentants à l’Assemblée nationale devront
se pencher sur ces comportements pour le moins disgracieux.
G Laurin, contribuable (
laurin.ag@sympatico.ca )
Arrivée imprévue de M. Blondin et de Mme Légaré
Par ailleurs, la réunion du conseil détablissement de lécole
Saint-Jean-Bosco a été perturbée par larrivée imprévue, en plein débat sur
lagenda Historica, de Jocelyn Blondin, président de la CSPO, accompagné dune
commissaire de la CSPO, Johanne Légaré. M. Blondin et Mme Légaré ont
premièrement répondu à la question de la présidente du conseil détablissement,
Nathalie Théberge, qui a saisi loccasion pour leur demander pourquoi les
commissaires avaient choisi de renvoyer la balle aux conseils détablissement,
plutôt que de décréter le remplacement pur et simple de lagenda, comme à la
Commission scolaire de Montréal.
M. Blondin a simplement répété ce quil avait déjà dit à plusieurs reprises –
et que nous contestons énergiquement en vertu des articles 7, 77.1 et 96.15 de
la Loi sur linstruction publique -, à savoir que lagenda fait partie
des accessoires comme les crayons et le papier et que, par conséquent, le choix
de lagenda relève des conseils détablissement. Pourtant, cela na jamais été
le cas dans le passé. Ce sont les enseignants et la direction des écoles qui ont
toujours choisi lagenda, le conseil détablissement se bornant à en encadrer le
cout.
M. Blondin dit avoir obtenu un avis juridique selon lequel lagenda ne serait
pas un «outil pédagogique» (ce que la loi appelle du «matériel didactique»)
malgré quil soit remis par les enseignants à leurs élèves, quil contienne des
conjugaisons de verbe, des règles de grammaire, des capsules sur lhistoire du
Canada et des concepts mathématiques. Le rôle principal de lagenda est de
faciliter la communication entre lenseignant et les parents, mais les
fabricants dagendas y incluent du contenu éducatif ayant un lien avec la
matière enseignée à lécole.
Intimidation
Par la suite, M. Blondin et Mme Légaré, qui navaient pas normalement le
droit de prendre part au débat, sont intervenus à quelques reprises dans la
réunion pour intimider les membres du conseil détablissement et influencer
leurs décisions. Mme Légaré est même allée sassoir juste à côté de la
présidente du conseil détablissement.
Lorsque la proposition damendement ci-dessous a été présentée, M. Blondin et
Mme Légaré se sont écriés, sans que la présidente ne leur ait accordé le droit
de parole, que lamendement nétait pas recevable parce que le conseil
outrepassait ses pouvoirs en exigeant des dépenses de la part de la commission
scolaire. Comme cette affirmation était fausse, puisque le conseil
détablissement disait simplement souhaiter le remplacement, qui ne relève pas
de lui de toute manière, lamendement a été bien accueilli par la présidente et
a fait lobjet dun débat. Malheureusement, comme nous lavons indiqué ci-haut,
même si lamendement a recueilli la faveur des parents, il a été rejeté en
raison de lopposition unanime des enseignants.
Proposition damendement
Le Conseil détablissement souhaite le remplacement, aux frais du
fabricant Premier ou aux frais de la Commission scolaire, de lagenda de tous
les élèves de la 3e à la 6e année par un agenda conforme aux besoins des élèves
et compatible avec la mission de lécole québécoise et les programmes détudes
du ministère de léducation du Québec. Le cas échéant, une lettre rédigée par le
Conseil détablissement sera envoyée aux parents de ces élèves pour leur donner
les motifs du remplacement.
Plus tard, au beau milieu des discussions, Mme Légaré sest mise à conseiller
à haute voix à certains membres de demander le vote, de manière à mettre fin au
débat. La présidente a dû intervenir à quelques reprises pour rappeler Mme
Légaré à lordre, mais le mal était déjà fait.
Irrégularité
Une irrégularité pourrait avoir été commise au sein du conseil
détablissement de lécole Saint-Jean-Bosco. Selon linformation dont nous
disposons, deux représentantes du service de garde de lécole auraient été
nommées membres du conseil détablissement, alors que le quatrième alinéa de la
Loi sur linstruction publique ne prévoit quun seul représentant du service de
garde.
évidemment, si le service de garde était effectivement représenté par une
personne de trop, lors de la première réunion, les résolutions adoptées à ce
moment par le conseil détablissement pourraient être annulées. Le conseil
serait obligé de reprendre le débat entourant lagenda Historica, alors quen
réalité, le problème aurait dû être réglé il y a longtemps par la commission
scolaire.
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Adresses utiles :
Tous les commissaires :
http://www.cspo.qc.ca/listecomm.htm
Jean-Marc Fournier
Ministre de l’éducation, du Loisir et du Sport
ministre@mels.gouv.qc.ca
(Le 2 octobre 2006)