Lettre ouverte
Lettre que j’adressais ce matin à M. Michaud concernant l’article de Bernard
Landry, publié dans le Devoir et la Presse, article qu’il faisait parvenir à ses
amis et à ses sympathisants.
Je pense que nous sommes tous sensibles à ce qui a été fait à ce «Grand
Québécois», défenseur de notre langue et de notre culture, qui est comme nous un
ardent promoteur de l’indépendance du Québec de langue française depuis de
nombreuses années. Voilà ce que j’ai essayé de lui témoigner par ce court
message.
Salutations patriotiques,
Jacques Bergeron
Cher Monsieur Michaud,
Je vous remercie de m’avoir fait parvenir cet article de notre ami (le vôtre
aussi) Bernard Landry.
Je partage son opinion lorsqu’il vous suggère d’accepter le titre de
«Chevalier» de l’Ordre national du Québec. Je suis certain que ce serait un beau
pied-de-nez à ceux et celles qui vous ont condamné pour des paroles qui n’ont
pas été dites.
Ceci dit, il demeure que si la proposition indiquée dans l’article de Bernard
Landry était acceptée (donc adoptée) par l’assemblée nationale, ce serait la
reconnaissance de l’erreur de cette même assemblée qui n’enlèverait rien à
l’odieux du geste posé et appuyé par un certain Lucien Bouchard et quelques
comparses(puisqu’ils ont fait un mauvais coup)ce 14 décembre 2000, geste que
nous avions dénoncé le même jour dans une lettre adressée à «Lucien 1er» lui
demandant de remettre sa démission ce qu’il fit au début de l’année 2001.
En terminant, vous me permettrez de souhaiter que M. Yves Michaud accepte la
nomination de «Chevalier» de l’Ordre national du Québec, tout en continuant sa
bataille afin d’être blanchi de l’infâme geste posé par l’Assemblée nationale ce
14 décembre 2001, afin d’empêcher qu’une personne soit candidate dans une
assemblée générale d’une circonscr1ption électorale. Ce n’était pas, et ce n’est
toujours pas, un geste qui honore celui qui a présidé à cette infamie digne des
plus grands ennemis de l’indépendance du Québec de langue française.
Cher monsieur Michaud, il faut accepter toutes les nominations qui viennent
contrer le geste posé par nos ami-e-s et nos ennemi-e-s, réuni-e-s dans un même
geste condamnable.
Salutations patriotiques,
Jacques Bergeron
jacberger@yahoo.fr
Le 26 février 2005