Ci-joint un article du Canard enchaîné qui confirme ce que nous
craignions de la part de Mme Catherine Colonna, ministre délégué aux Affaires
européennes, c’est-à-dire son peu de zèle à défendre la langue française au sein
des organisations européennes. Sa réponse à la suggestion du député Jacques
Myard est édifiante.
Pire, en invoquant des raisons d’efficacité, elle donne des arguments à tous
ceux qui, dans nos entreprises, nos laboratoires, notre représentation
internationale, notre administration, notre armée même, sont prêts à sacrifier
notre langue au seul profit de la langue "efficace", l’anglais !
Que nous restera-t-il ?
Que restera-t-il aux autres langues européennes ?
Marceau Déchamps
vice-président
Défense de la langue française
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(Le 14 novembre 2005)