Le Club Richelieu international a rendu un hommage au président d’Impératif
français, M. Jean-Paul Perreault, et à un de ses membres actifs dans la défense
du français, M, Victor Pagé, en leur décernant la médaille d’honneur Richelieu
au Gala de la Francophonie tenu le vendredi 18 mars 2005.
La
médaille Richelieu leur a été remise par le président du Richelieu
international, M. Jean-Luc Malherbe. On reconnaît aussi sur l’une des photos le
président du Club Richelieu Nicolas-Gatineau, M. Claude Lacasse.
M. Perreault a profité de l’occasion pour dénoncer les pratiques de
discrimination et d’exclusion de la société Bell ExpressVu qui s’entête, malgré
les pressions de la région, à refuser de diffuser la station de télévision
régionale de langue française de Radio-Canada, CBOFT, alors qu’elle diffuse la
station régionale anglophone CBOT et nombre de stations anglophones en provenance
des états-Unis.
Par la même occasion, il s’en est pris à l’image de pays anglophone que le
Canada projette sur la scène internationale et dont les conséquences sont
observables au Québec et au Canada puisque plusieurs missions diplomatiques
étrangères depuis longtemps établies au Canada sont incapables de recevoir les
visiteurs en français et pratiquent l’exclusion sur leurs sites Web, le contenu
qu’on y trouve faisant abstraction du français.
En
conclusion, il a tenu à détruire le mythe de l’anglophonie minoritaire au
Canada. « Il est important de se rappeler, a-t-il déclaré, qu’en tout temps et
en tout lieu la langue minoritaire au Canada est le français et non l’anglais
comme certains manipulateurs, spécialistes de la désinformation, cherchent à le
prétendre. De recensement en recensement, la proportion francophone au Canada ne
cesse de décroître étant victime de pratiques et politiques assimilatrices au
sein de la fédération canadienne. »
« Il est urgent que cette réalité soit reconnue et que les politiques
linguistiques du Canada aient pour objectif premier le développement des
institutions et de la culture francophones. Afin d’atteindre l’égalité d’usage
des deux langues au Canada, il faut déployer une asymétrie de moyens. »
(Le 23 mars 2005)