« Pourquoi veulent-ils tuer le français ? » demande Bernard Lecherbonnier,
professeur à l’université de Paris-XII. « Ils », ce sont tous ceux qui ont
baissé les bras devant l’invasion de l’anglais : les fonctionnaires et les
chercheurs obnubilés par leur plan de carrière, les milieux d’affaires dont
l’unique préoccupation est l’argent, et surtout les hommes politiques qui,
depuis une dizaine d’années, ont sacrifié la défense de la langue nationale aux
impératifs économiques et aux « injonctions bruxelloises ».
Fustigeant avec la même virulence la gauche et la droite, les libertaires et
les ultra-libéraux, l’auteur de ce pamphlet déplore tout à la fois le bradage du
patrimoine littéraire, la mise à sac de l’enseignement et le déclassement du
français sur la scène internationale. Dans l’extrait qui suit, il aborde l’«
inféodation » des scientifiques français à la domination anglo-saxonne.
Tout le texte est accessible à l’adresse suivante du site Internet Jeune
Afrique
http://www.jeuneafrique.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN22055lesasesiana0
(Le 25 mai 2005)