De Haan (Belgique), le 10 mars 2005 – "Le 20 mars, à l’occasion de la
Journée internationale de la Francophonie, la langue et la culture françaises
seront fêtées sur les cinq continents. Les 300.000 francophones de Flandre
seront une nouvelle fois exclus de la fête. Mais cela pourrait bien être pour la
dernière fois!" C’est en tout cas le souhait de l’Association pour la Promotion
de la Francophonie en Flandre (APFF) qui publie un numéro "spécial francophonie"
des "Nouvelles de Flandre".
L’APFF rappelle les négociations entre la ministre de la Culture de la
Communauté française, Fadila Laanan, et son homologue flamand, Bert Anciaux.
Négociations qui ont pour objectif d’aboutir à un accord culturel entre nos deux
grandes communautés.
Selon l’APFF, "le futur accord culturel ne doit pas se limiter à mettre en
valeur des artistes, des spectacles ou des musées. Il faut aller beaucoup plus
loin.
Il faut, par exemple, assurer la diffusion d’un maximum de chaînes de
télévision en néerlandais en Wallonie et en français en Flandre, via les réseaux
de télédistribution ou l’ADSL. La technologie numérique le permet.
Il faut absolument trouver une solution aux problèmes de financement et de
locaux des associations culturelles francophones en Flandre. Tant les
associations francophones en Flandre que les associations flamandes en Wallonie
doivent être associées à l’accord.
Cet accord culturel doit être un réel moyen de rapprochement entre Flamands
et francophones. Il doit respecter l’esprit de la Convention-cadre sur la
protection des minorités nationales et de la Charte européenne des langues
régionales ou minoritaires.
Ces deux textes prônent en effet ‘la construction d’une Europe fondée sur les
principes de la démocratie et de la diversité culturelle’ et ‘la création d’un
climat de tolérance et de dialogue pour permettre à la diversité culturelle
d’être une source, ainsi qu’un facteur, non de division, mais d’enrichissement
pour chaque société’.
Il est évident que toute solution implique l’application du principe de
réciprocité. Les 300.000 francophones qui vivent en Flandre et les Flamands qui
vivent en Wallonie – certains avancent le chiffre d’un million! – doivent avoir
libre accès à leur langue et à leur culture.
Lors des Etats généraux de la Culture, le représentant de l’APFF s’est
inquiété de la place réservée aux 300.000 francophones de Flandre. Ce à quoi le
directeur de Cabinet de Fadila Laanan a répondu: ‘Cette problématique est prise
en compte dans les discussions relatives à un accord de coopération culturelle
avec la Flandre.’ Serions-nous enfin prêt du but?"
Pour plus d’informations
Nous vous renvoyons à l’article "Et si l’on fêtait aussi la Francophonie en
Flandre?", publié dans le numéro 32 (mars-avril 2005) des "Nouvelles de
Flandre". Cet article peut aussi être consulté en ligne à l’adresse suivante:
http://www.dmnet.be/ndf/main/fr/pgarfr/arfr181.html.
Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl)
Spreeuwenlaan 12, B-8420 De Haan, Belgique
Téléphone: +32(0)59.23.77.01
Télécopie: +32(0)59.23.77.02
Courriel: apff@dmnet.be
Site: http://www.dmnet.be/ndf
(De Haan (Belgique), le 10 mars 2005 )