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Aisne Love », « Aisne it’s open ! »» à SERVITUDE VOLONTAIRE
Honte à ces gens qui se croient ouverts aux langues étrangères, alors qu’ils
se conduisent comme des colonisés. Si on veut vraiment s’ouvrir au monde et sur
le monde, on doit offrir l’apprentissage de plusieurs langues étrangères, dont
l’anglais fera sans doute partie.
Aujourd’hui, plus que jamais, il faut éviter de donner à l’anglais un
prestige qu’il n’a pas et qu’il ne mérite pas. En agissant comme le fait le
département de l’Aisne, on favorise, comme des colonisés, l’hégémonie de
l’anglais sur le monde, en lui indiquant que cette langue est plus importante
que la nôtre, même sur le territoire du pays de Molière, de Racine et de
Boileau, pays pour lequel Jeanne-d’Arc et le général DeGaulle et de nombreux
autres citoyens de la France de nos ancêtres se sont battus.
Comme Français de l’étranger, depuis l’arrivée de mon ancêtre en Canada en
1653, je dis un «grand merci à cet individu» pour le service qu’il rend aux
Anglais qui n’en demandaient pas tant, et pour l’assimilation galopante des
peuples à l’anglais d’Amérique du nord et de l’Anglophonie.
Je lui fais parvenir cette pensée d’un poète de chez nous: Un peuple
s’affirme souverain dans le concert des peuples ou disparaît. Dans la nuit de la
«servitude», sa «disparition» a depuis longtemps commencé.
Jacques Bergeron,
Montréal, Québec
jacberger@yahoo.fr
Le Québec est un pays occupé par les Anglais,depuis les accords de Paris en
1763. Ses concitoyens se battent depuis ce temps pour son droit de vivre et de
se développer en Français, et pour celui de participer au bonheur des peuples
dans le concert des nations «libres et indépendantes» en terre des Amériques et
dans le monde.
(Le 6 novembre 2005)