Ainsi, la mondialisation des idées sottes frappe aux portes de Québec. En
effet, un codirecteur d’un ouvrage commandité par le Conseil supérieur de la
langue française a le même langage effrayant que ses homologues (principalement
Bernard CERQUIGLINI) en France, c’est-à-dire le même point de vue et les mêmes
déductions.
La langue française, c’est un peu comme le service public en France : les
idées sont bonnes mais ceux qui les dirigent les pervertissent et pire encore,
les dénoncent et en sont les fervents détracteurs. En quoi le français, langue
officielle de Québec, devrait-il céder sa place à d’autres langues -c’est à dire
l’anglais- en prétextant le multilinguisme alors que les anglophones sont
plutôt portés au monolinguisme ?
Et il en est encore pour se demander pourquoi mon tailleur est riche….
Cédric Laudet
cedriclaudet@neuf.fr
(Le 8 août 2005)