Dans un mois d’ici, vous entendrez parler dans les médias de la folie du
lendemain de Noël. Vous verrez encore malheureusement les mots « Boxing Day » à
côté d’appellations françaises.
Cette expression anglaise, vous le savez, a dabord été utilisée en
Angleterre pour désigner les étrennes que les facteurs, les garçons de courses
et les serviteurs de toutes sortes sattendaient de recevoir le lendemain de
Noël, soit « a Christmas box ». Elle est une expression dont lusage sexplique
et se comprend en anglais, ce qui nest pas le cas en français, parce que le
contexte est différent. Il sagit dun anglicisme tout à fait inutile qui, au
surplus, ne veut rien dire pour un francophone.
L’ASULF suggère l’emploi d’expressions françaises comme lAprès-Noël,
Soldes du lendemain de Noël, Soldes d’après Noël, liquidation de Noël, braderie
de Noël, etc. Elle a écrit à plus de 200 agences de publicité pour leur
suggérer d’inviter leurs clients à utiliser l’une ou l’autre de ces expressions.
L’Office québécois de la langue française demande aussi aux établissements
commerciaux d’utiliser une expression française dans leur publicité.
Nous donnons ici une liste partielle de grandes entreprises qui s’adressent
en français à leurs clients. Il suffit de mentionner : SEARS, Espace Bell,
Future Shop, DOMON, Librairie Renaud-Bray, Société des alcools du Québec, HMV,
Le Superclub Vidéotron, Zellers, Canadian Tire, Bureau en Gros, Wal-Mart, Sports
Experts, ATMOSPHERE, Ogilvy, Corbeil électroménagers, RadioShack, Ameublements
Tanguay, Les Ailes de la Mode, Rossy, La Baie, Pharmaprix, etc.
L’ASULF vous suggère d’intervenir personnellement auprès des établissements
que vous connaissez afin qu’ils utilisent une appellation française pour
désigner les soldes du 26 décembre.
Le comité du courriel.
Ce message est envoyé par l’Association pour le soutien et l’usage de la
langue française (ASULF).
Boîte postale 10450 Sainte-Foy (Québec) G1V 4N1
Tél. (418) 654-1649 Téléc. (418) 654-0916
courriel : asulf@globetrotter.net
(Le 22 novembre 2004)