J’ai lu avec intérêt l’article L’Arsenic, poison des jeunes deltas dans le N°
375 de mai 2004 de La Recherche.
Il y a cependant quelque chose qui m’a intrigué et, si j’en comprends les
réflexes sous-jacents, irrité. Pourquoi l’auteur de cet article a-t-elle cru bon
devoir donné le sens de l’institut helvétique dont l’abréviation est EAWAG en
anglais ? D’une part, cet institut porte aussi un nom français étant donné son
statut fédéral en Suisse (en partie francophone), il se nomme officiellement en
français « L’Institut fédéral de recherches pour l’aménagement, l’épuration et
la protection des eaux[1]» et non « le Swiss Federal Institute for Environment
Science and Technology ».
Ensuite, si votre collaboratrice tient à écrire dans une langue autre que
celle de son article (pourquoi ?), je signale que l’allemand n’est pas une
langue morte (en fait c’est la langue maternelle la plus parlée en Europe) et ce
ne serait pas déchoir pour elle que d’écrire « Eidgenössische Anstalt für
Wasserversorgung, Abwasserreinigung und Gewässerschutz » ce qui réjouirait le
lecteur curieux de savoir ce que cachent les lettres EAWAG.
Pourquoi avoir recours à l’anglais donc dans une revue en français pour
expliquer une abréviation dont les lettres ne correspondent même pas à
l’explication anglaise !? L’anglais comme unique truchement et accès à la
connaissance ? Cela me semble contradictoire avec la mission d’une revue de
vulgarisation scientifique, de bonne tenue au demeurant, en français car alors
il suffit de lire la « vraie science » directement en anglais dans des revues
concurrentes américaines.
Patrick Andries
Sault-de-Roxton
(Québec)
P.-S. : Je note que votre adresse de courriel donnée en page 3 est « la
recherche@presse-info.fr »
contient une espace, contrairement à ce que je trouve à
http://www.larecherche.fr/compte/abonnement.php3. Je pense que cette espace
fera en sorte que le courrier ne se rende pas.
http://www.swtr.ch/swtr_ger/_glossar_abc.htm
http://www.science-et-cite.ch/projekte/tableronde/eawag/fr.aspx
etc….
(Le 13 juillet 2004)