LASULF a suggéré lan passé à Transcontinental dabandonner lexpression «
Boxing Day » sur son Publi-Sac et dannoncer plutôt les soldes daprès Noël.
Les éditions INFOPRESSE viennent denvoyer le communiqué suivant :
Un Publi-Sac pour les soldes daprès Noël
Transcontinental profite du temps des fêtes pour lancer un cahier de ventes
après-Noël dans ses Publi-Sac. Il sera distribué à 1,3 million
dexemplaires les 23 et 24 décembre, à Montréal et à Québec. Les annonceurs ont
jusquau 9 décembre pour réserver un espace publicitaire. La pleine page se vend
10 500 $ à Montréal et 4 150 $ à Québec, ou 13 650 $ pour les deux. Des
demi-pages sont aussi offertes. Info et réservation : 1 866 832-5070.
Voilà un bon coup de pouce pour Soldes daprès-Noël de la part de
Transcontinental.
MESSAGE AUX MéDIAS
Quelques membres ont suggéré que lASULF sadresse aux médias en général pour
les inviter à parler de lAprès-Noël pour les supersoldes du 26 décembre.
LAssociation vient dadresser un message dans ce sens à environ 300 médias
au Québec : stations de radio, stations de télévision, journaux locaux et
périodiques.
Voilà!
BRICK ET BOXING DAY
La société américaine BRICK vient de sétablir à Montréal. Elle a déjà eu le
temps de faire de la publicité pour « Boxing Day ». LASULF sest empressée de
linviter à utiliser une expression française. Brick explique qu’il est trop
tard pour corriger la situation cette année. Toutefois, l’ASULF va lui faire un
rappel en 2005.
INTERVENTION DE DERNIèRE HEURE
AUPRèS DE LA SOCIéTé DES ALCOOLS DU QUéBEC
Monsieur Sylvain TOUTANT
s.toutant@saq.qc.ca
Président
Société des alcools du Québec
Monsieur le Président,
Votre société a fait paraître dans les journaux du 7 décembre courant un
résumé des offres patronales au syndicat de son personnel en grève. Nous
désirons vous faire une suggestion dordre linguistique.
Il est fait mention des « employés réguliers » dans votre lettre aux
employés. Cette expression vient sûrement de la convention collective. Elle est
un calque de « regular employees »; il sagit, en français, des « employés
permanents ». Nous vous renvoyons à tous les dictionnaires français, aux
dictionnaires français-anglais et à bien des ouvrages ou lexiques qui traitent
des relations du travail. Nous mentionnons en particulier le Vocabulaire des
conventions collectives de lOffice québécois de la langue française, le
Grand dictionnaire terminologique de lOffice et le Multidictionnaire
de Marie-éva de Villers.
Vu que vous êtes en négociations et que vous avez du temps, nous vous
suggérons de vérifier cette suggestion avec votre conseiller juridique, den
parler au syndicat, qui devrait normalement être daccord avec vous sur un point
comme celui-là, et de corriger cette faute de français. C’est une opération
facile à faire, sans aucune incidence juridique, et qui demande très peu de
temps. Ce faisant, vous donnerez lexemple du souci de la correction de la
langue. Noblesse oblige! Vous êtes une émanation de létat.
Cette suggestion est faite dans un but constructif, est-il besoin de la
mentionner, et non pour faire la leçon.
Veuillez croire, Monsieur le Président, à nos salutations distinguées.
Le président,
Robert AUCLAIR
(418) 654-1649
c.c.
M. Martin Charron, président du syndicat
mcharron@seml-saq.com
Me Gilles Touchette, avocat
gtouchette@ogilvyrenault.com
Ce message est envoyé par l’Association pour le soutien et l’usage de la
langue française (ASULF).
Boîte postale 10450 Sainte-Foy (Québec) G1V 4N1
Tél. (418) 654-1649 Téléc. (418) 654-0916
courriel : asulf@globetrotter.net
(Le 8 décembre 2004)