Monsieur David,
  Monsieur Balthazar,
  Monsieur Roch,
david.charles-philippe@uqam.ca
  dandurand@uqam.ca
  denis.roch@uqam.ca
J’ai été informé par le Mouvement estrien pour le
français que vous organisez un colloque sur les élections présidentielles aux États-Unis : http://www.mef.qc.ca/breves_commentees.htm
Quel a été mon dégoût de constater que le colloque ne
  se tiendra qu’en anglais, dans la deuxième ville
  française du monde, au sein d’un de nos fleurons
  québécois, et ce, sans service de traduction
  simultanée.
http://www.unites.uqam.ca/dandurand/download/pdf/confavenir/presidentielles.pdf
C’est encore plus blessant lorsque l’organisateur
  principal, Monsieur David, est un personnage
  d’envergure. J’ose espérer qu’il ne s’agit que d’une
erreur de jugement.
J’avais d’abord pensé faire une condamnation sévère en
  copie à pleins de gens, en ajoutant une plainte à
  l’Office québécois de la langue française. Mais avant
  de procéder, j’aimerais entendre vos explications.
L’UQÀM a été créée suite au Rapport Parent pour donner
  une deuxième université francophone à Montréal,
  n’est-ce pas?
Monsieur le Recteur, comment se fait-il que vous
  tolériez une telle situation? Étiez-vous au courant?
Comment pouvez-vous assurer que les étudiants venant
  de la francophonie internationale pourront participer à cette activité organisée à l’UQÀM? Ne croyez-vous
  pas qu’ils vont se sentir exclus? Croyez-vous lancer
un bon message?
Et surtout ne me répondez pas "Ils n’ont qu’à
  apprendre l’anglais" ou encore "L’anglais est la
  langue universelle". Vous devinez très bien que je
  n’accepterai pas ces arguments et qu’ils ne feront
  qu’ajouter à mon profond dégoût!
Dominique Beaulieu, ing. stag.
  Membre de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
  Membre de la Société Saint-Jean-Baptiste Richelieu / Yamaska
  dombeaulieu3000@yahoo.ca
(Le 26 avril 2004)
