De l’arrogance sans bornes :
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/nouvelles/Index/nouvelles/200411/25/006-AIRCANADA.shtml
Dans un étalage de générosité, Air Canada « accepte de se conformer aux
dispositions de la loi sur le bilinguisme officiel ». à condition,
précise-t-elle, que le gouvernement fournisse des subventions pour sa
francisation.
Imaginons que j’« acceptais » de m’arrêter aux feux rouges à condition que je
ne sois pas pressé. Ou bien de payer mes impôts à condition qu’ils ne servent
pas à subventionner des entreprises dédaigneuses de leurs responsabilités sous
la loi et du grand public francophone.
Et de lire que des néo-démocrates osent s’avouer intéressés par ces demandes
faites sans vergogne, c’est incroyable. évidemment les entreprises qui
s’engagent à respecter la loi sur le bilinguisme doivent en assumer elles-mêmes
tous les coûts tandis que les entreprises non conformes depuis longtemps ont
droit à faire une razzia sur les coffres de l’état. « Dat veniam corvis, vexat
censura columbas », écrivit Juvénal : la censure épargne les corbeaux mais
tourmente les colombes.
On en a eu assez de l’imposition du tout-anglais sur les vols d’Air Canada,
surtout sur ceux provenant du Québec ou y arrivant. Loin d’offrir des
subventions, le gouvernement fédéral devrait donner à la gestion d’Air Canada
une mosus de grande amende et un bon coup de pied aux fesses.
Scott Horne
shorne@hornetranslations.com
NDLR – Quelques adresses utiles:
Monsieur Jean Lapierre
Ministre des Transports du Canada
Lapierre.J@parl.gc.ca
Madame Dyane Adam
Commissaire aux langues officielles
message@ocol-clo.gc.ca
Monsieur Yvon Marcoux
Ministre des Transports du Québec
ministre@mtq.gouv.qc.ca
Monsieur Gilles Duceppe
Chef du Bloc québécois
Duceppe.G@parl.gc.ca
(Le 3 décembre 2004)