UQO
pour UNIVERSITé DU QUéBEC EN OUTAOUAIS ou
EN ONTARIO ?
LUQO
a choisi dutiliser les ressources mises à sa disposition pour offrir des
programmes en anglais. Selon
un rapport préparé par un groupe de travail en faveur de la formation en anglais
(http://www.uqo.ca/direction-services/vrer/francais-uqo.asp),
60 % des étudiants inscrits aux trois programmes offerts en anglais à lUQO ne
sont pas anglophones. Dans un programme, le DESS exécutif CMA, certaines années,
cest même 100 % des étudiants qui sont francophones ! Dans une université de
langue française, certains professeurs francophones sont tenus denseigner en
anglais à des étudiants francophones ! Le délire anglicisant et dévalorisant des
concepteurs et promoteurs de ces programmes ne fait pas de doute ! LUQO a même
lintention doffrir de nouveaux programmes du même acabit et de bilinguiser les
services quelle offre à la communauté étudiante : «Loffre de programmes en
langues autres que le français doit saccompagner de services appropriés
(services au comptoirs, formulaires, etc.) dans la langue dusage des étudiants
(lire en anglais !) de ces programmes, ce qui suppose des ajustements en
conséquence de lorganisation du travail des personnels impliqués auprès de ces
étudiants.»
Pourtant il est connu que la région outaouaise est insuffisamment desservie en
programmes détudes universitaires en français de premier, deuxième et troisième
cycles :
«Loffre de formation
universitaire en français est globalement moitié moindre en Outaouais quand on
la compare aux trois autres régions, Saguenay-Lac‑Saint-Jean, Mauricie, Estrie.
à sen tenir aux diplômes traditionnels que sont le baccalauréat, la maîtrise et
le doctorat, les chiffres sont éloquents : les 18 baccalauréats en Outaouais
sont loin des 33, 38 et 35 des trois autres régions; les 6 maîtrises outaouaises
seffacent devant leurs 14, 19 et 44 maîtrises; finalement lunique doctorat
outaouais ne fait pas le poids devant les autres respectivement au nombre de 6,
9 et 23.» (Mémoire dImpératif français à la Commission des états généraux)
LUQO doit
abandonner toute idée de développer davantage sa programmation anglophone, ne
pas investir un sou dans le développement de services en anglais et mettre
rapidement fin à ses programmes en anglais, pour plutôt concentrer tous ses
efforts à combler le retard de sa programmation afin de mieux desservir la
population de lOutaouais. Lhistoire du développement de lentrepreneuriat
francophone au Québec au cours des 30 dernières années montre bien que la
réussite en affaires tant au plan national quinternational, est compatible avec
des études universitaires de qualité en français.
Source :
Impératif français
Recherche et
communications
Tél. : (819)
684-8460
Imperatif@imperatif-francais.org
(Le 8 décembre 2003)
**********************************
LUniversité du Québec en Outaouais propose dabandonner sa
mission duniversité au service du développement de la communauté francophone de
lOutaouais
Un comité
consultatif sur la formation en anglais à lUQO a remis son rapport en septembre
2003 (voir à ladresse suivante :
www.uqo.ca/direction-services/vrer/francais-uqo.asp). Ce rapport trace le
bilan de lexpérience des programmes denseignement en anglais à lUQO,
essentiellement aux études avancées en administration et sciences comptables, et
propose délargir ce type doffre de formation à dautres programmes de deuxième
et de premier cycles et doffrir (aux comptoirs dinscription, de la
bibliothèque, etc.) les services et formulaires en anglais.
Ces
propositions doivent être dénoncées car lUQO, même si elle ne parvient pas à
offrir tous les services dune vraie université en français aux étudiants,
propose de puiser dans ses ressources déficitaires pour desservir une clientèle
anglophone ontarienne pour une bonne part et francophone en voie dassimilation
dautre part. Rappelons que le recensement de 1996 indique que les
Franco-Ontariens sassimilent à un taux de 24,7 % à langlais. Même du côté
québécois de lOutaouais, le français a peu de force dattraction et le solde
des transferts linguistiques y est négatif : pertes respectives de 574 et de 290
francophones dans la Région Métropolitaire de Recensement Hull en 1991 et 1996
comparativement à des gains de 4 448 et de 4 730 personnes pourt la langue
anglaise aux mêmes dates de recensement.
La situation
frontalière de lUQO et le bilan du bilinguisme chez les Franco-Ontariens comme
conduisant à une forte assimilation à langlais aurait pourtant dû inciter lUQO
à rejeter cette voie de développement et à favoriser au contraire son rôle de
promotion dune communauté francophone fière et sépanouissant dans toutes les
sphères dactivité. Il nous semble que la priorité demeure la promotion dune
instruction de haute qualité pour les francophones. Ceux-ci étant de toute façon
toujours plus bilingues que les anglophones.
Nous
présentons six raisons justifiant de faire de lUQO un instrument au
service du développement de la communauté francophone de lOutaouais et non pas
un instrument dassimilation.
1-
LUQO plaide que linternationalisation exige des programmes en anglais.
LUniversité de Montréal est beaucoup plus une université active au plan
international que lUQO et elle a pourtant adopté une politique linguistique qui
fait du français la seule langue denseignement et de travail au premier cycle
et aux cycles avancées, la seule exception notable étant pour les cours de
langues ou cours dispensés dans un pays anglophone.
2-
LUQO plaide la nécessité de langlais dans un contexte daffaires
international. Le même contexte prévaut pour les étudiants de lUniversité de
Montréal et cette université ne se croit pas obligée de contribuer à
lassimilation des francophones. Par ailleurs, les étudiants québécois ont vu
leur formation en anglais améliorée ces dernières années au primaire et au
secondaire. De plus, la situation de lemploi des francophones dans la capitale
fédérale montre que les universitaires formés au Québec trouvent de lemploi
dans la fonction publique fédérale et dans le secteur privé ontarien. Il ny a
donc pas de problème majeur avec leur anglais. Les étudiants universitaires
québécois qui pensent éprouver des problèmes en anglais peuvent aussi prendre 3
cours libres en anglais dans le cadre de leur formation universitaire à lUQO.
3-
LUQO présente encore une programmation largement déficitaire en
français. Elle est une des universités les moins développées de toutes les
universités du Québec, et ce, malgré un bassin de population beaucoup plus
important que celui des universités de Sherbrooke, de Trois-Rivières et de
Chicoutimi. En fait, encore aujourdhui, les étudiants de lOutaouais qui
veulent suivre les nombreuses formations non offertes à lUQO, doivent
fréquenter lUniversité dOttawa, soit sexpatrier à Montréal, région où
plusieurs demeurent à la fin de leurs études, marquant ainsi une perte de
ressources humaines qualifiées pour la région de lOutaouais. Pour ce qui est
des cours de lUniversité dOttawa, plusieurs ne sont plus offerts quen anglais
après la deuxième année du baccalauréat, ou sont si rarement offerts en français
quun étudiant qui ne veut pas retarder ses études doit les suivre en anglais.
LUQO offre seulement 18 programmes de baccalauréat par
rapport à 35 à lUniversité de Sherbrooke, à 33 à Chicoutimi et à 38 à
Trois-Rivières. Les mêmes ordres de grandeur se retrouvent pour les programmes
de certificats. Aux études de deuxième cycle, la situation est encore plus
catastrophique. LUQO offre 6 maîtrises, contre 44 à Sherbrooke, 19 à lUQTR et
14 à lUQAC. Au doctorat, on en compte un seul à lUQO (deux en septembre 2004)
contre 23 à Sherbrooke, 9 à lUQTR et 6 à lUQAC. (Source : Plan stratégique
de développement de léducation en Outaouais). Dans son projet duniversité
en anglais, lUQO plaide la nécessité daccroître ses clientèles étudiantes.
Lurgence et le bon sens devraient pourtant lamener à considérer que les plus
grands gains de clientèles sont à faire avec le développement de sa
programmation en français, comme lexpérience des autres universités le montre,
dautant plus que la région de lOutaouais compte plus de population, et une
population plus jeune, que les régions de Sherbrooke, Trois-Rivières ou
Chicoutimi.
4-
Lexpérience des programmes anglais de lUQO
en gestion de projets, DESS exécutif CMA et MBA en services financiers confirme
les pires craintes. En effet, depuis 1995, 50 %
de la clientèle de ces programmes en anglais est constituée de francophones.
Dans le cas du programme Exécutif CMA, cest même 100 % de la clientèle du
programme anglophone qui est constituée de francophones. Ce programme na été
offert que deux fois en français, contre 3 fois en anglais, faute dun nombre
suffisant dinscrits, avec pour résultat quon a « incité » des étudiants qui
désiraient le suivre en français, à le suivre dans sa version anglaise. Sinon,
ils auraient pu attendre des années afin de terminer leur formation ! De façon
prévisible, pour tous ces programmes, il ny a eu que 0,7 % danglophones (5 /
699) qui ont suivi la formation dans la version française du programme (Document
UQO, p. 9-10).
Les
raisons avancées par certains des francophones sondés par lUQO pour expliquer
leur choix de suivre la version anglaise du programme indiquent bien le
processus dassimilation en cours : Ils font valoir quil leur apparaît plus «
rentable » détudier en anglais, quils doivent travailler en anglais, que le
français nest pas la langue des affaires, « Its better in English – economical
view » … Des énoncés classiques des francophones du Québec qui persistaient
encore dans la province au début des années 1960 et qui se reflètent encore
aujourdhui en Outaouais par suite du sous-développement dune force économique
en sol québécois. ça manifeste aussi léchec de la fonction publique canadienne
à faire respecter le bilinguisme puisque 50 % des inscrits aux programmes
détudes en anglais à lUQO travaillent dans le secteur public (on peut penser
quil sagit essentiellement de la fonction publique fédérale vu son poids
numérique dans la région). LUQO ne peut se cacher derrière lexcuse dun choix
personnel que font ces individus matures. LUQO, comme institution daffirmation
et de développement francophone, na pas à mal utiliser ses ressources au profit
de ce mouvement dassimilation. LUniversité dOttawa et Carleton sen chargent
déjà. Ces individus matures qui font le choix détudier en anglais plutôt quen
français doivent aller exercer leurs choix personnels dans ces universités.
LUQO doit plutôt permettre aux étudiants francophones de lOutaouais dexercer
leur libre choix détudier en français à lUQO en développant une gamme complète
de programmes en français. Pour le moment, plusieurs étudiants sont privés de
cette liberté et sont contraints pour une bonne part détudier à Ottawa, en
bonne partie en anglais.
5-
Ce processus dassimilation des étudiants des programmes anglais se
manifeste aussi chez les clientèles allophones dans leur travail et dans leur
famille alors que le transfert de la langue maternelle vers la langue dusage se
fait essentiellement dune langue « autre » vers langlais (Document UQO, p.
19). On parvient encore mal à comprendre comment lUQO peut ainsi bafouer si
ouvertement lesprit de la Charte de la langue française du Québec.
6-
Finalement, malgré le nombre encore limité de ces programmes en anglais à
lUQO, la dynamique de langlicisation de lUniversité est déjà enclenchée. Le
personnel en contact avec ces étudiants doit maintenant être bilingue pour
accéder à des postes de soutien technique, les professeurs sont fortement
incités à enseigner dans les deux langues, avec menace de se faire retirer le
cours sils nacceptent pas de le donner dans les deux langues. On peut penser
que dans ces programmes, lengagement des futurs professeurs posera comme
exigence lenseignement dans les deux langues, on annonce déjà la nécessité de
traduire tous les documents, le site Internet, etc. Des reculs pour le français
comme langue de travail et des dépenses fortes dans une conjoncture où lUQO
fait face à des problèmes budgétaires importants et où elle tarde à développer
une programmation complète en français dune université digne de ce nom.
En
conclusion, lUQO doit renoncer à toute idée de développer davantage sa
programmation anglophone, ne pas investir un sou dans le développement de
services en anglais et mettre fin graduellement à ses programmes en anglais,
afin de concentrer tous ses efforts à combler le retard de sa programmation pour
mieux desservir la population de lOutaouais. Lhistoire du développement de
lentrepreneuriat francophone au Québec au cours des 30 dernières années montre
bien que la réussite en affaires tant au plan national quinternational, est
compatible avec des études universitaires de qualité en français.
Ce débat est
dune importance cruciale et dépasse largement les murs de lUQO. Cest toute la
communauté outaouaise qui doit sallier pour faire entendre raison à la
direction de lUQO, que ce soit les élus municipaux, les associations daffaires
et syndicales, les regroupements dartistes et les divers groupes sociaux. Il y
va de notre développement économique et culturel et de notre capacité dattirer
vers le français langue dusage, des immigrants dont le nombre ira croissant
dans les prochaines années.
(Source :
Nous avons reçu le document précédent par la poste)
***************************
Lettre
expédiée au Conseil dadministration de lUQO :
Le 5 décembre 2003
Membres du Conseil dadministration
Université du Québec en Outaouais
283, boul. Alexandre-Taché
C.P. 1250, succ. Hull
Gatineau (Québec) J8X 3X7
Mesdames,
Messieurs,
Nous apprenons que lUniversité du
Québec en Outaouais préfère, selon un rapport préparé par un groupe de travail
en faveur de la formation en anglais à lUQO, utiliser les ressources mises à sa
disposition pour offrir des programmes détudes en langue anglaise et quelle
envisagerait même en offrir de nouveaux.
Que les auteurs aient retenu comme titre
du rapport «La formation en langues autres que le français (lire en anglais !) à
lUQO» et choisi de retenir en conclusion les énoncés suivants comme étant «les
plus forts, en termes consensuels» ne laissent aucun doute sur les visées
anglicisantes et assimilatrices de lUQO (ou pour le moins de ces auteurs !)
dans une région déjà trop aux prises avec ces problèmes:
«Loffre de
programmes actuelle en anglais, qui relève du secteur des sciences de la
gestion, apparaît justifiée…»
«Loffre de
programmes en langues autres que le français doit se faire…»
«Loffre de
programmes en langue autres que le français (lire en anglais !) doit
saccompagner de services appropriés (services au comptoirs, formulaires, etc.)
dans la langue dusage des étudiants (lire en anglais !) de ces programmes, ce
qui suppose des ajustements en conséquence de lorganisation du travail des
personnels impliqués auprès de ces étudiants.»
«Les
étudiants des programmes offerts en langues autres que le français (lire en
anglais !) devraient pouvoir sintégrer à la communauté et à la vie étudiante.»
«Loffre
dactivités en langue autres que le français (lire en anglais !) à lintérieur
des programmes réguliers de lUniversité est encouragée…»
Involontairement ironiques, les
statistiques publiées dans le rapport précisent que 60 % des étudiants, soit six
sur dix, inscrits aux trois programmes offerts en anglais à lUQO ne sont pas
anglophones. Dans un programme, le DESS exécutif CMA, cest même 100 % des
étudiants qui sont francophones certaines années ! Dans une université de langue
française, des professeurs francophones sont tenus denseigner en anglais à des
étudiants francophones ! Le délire anglicisant et dévalorisant des concepteurs
et promoteurs de ces programmes ne fait pas de doute !
LUniversité du Québec a été créée dans
la foulée des manifestations monstres «McGill français» afin de doter la
société québécoise dune autre université de langue française et non dune autre
université anglicisante, ce rôle étant encore aujourdhui, très bien rempli par
les universités anglophones McGill, Bishop et Concordia ! Et lorsque
lUniversité du Québec a décidé douvrir un centre détude, et plus tard une
constituante, en Outaouais, lobjectif était de doter la région dune université
au service du développement de la communauté francophone en Outaouais et non de
la communauté anglophone laquelle, faut-il le rappeler, est amplement bien
desservie par les universités anglophones du Québec et de la région ontarienne
voisine.
Pourtant il est connu que la région
outaouaise est insuffisamment desservie en programmes détudes universitaires en
français de premier, deuxième et troisième cycles comme le confirment les
extraits suivants des mémoires préparés par
Impératif français présentés à la Commission des
états généraux sur lavenir de la langue française au Québec et à la Ville de
Gatineau :
La faiblesse de loffre de formation postsecondaire en français est
notoire en Outaouais. Cest dautant plus déplorable quune offre de formation
équivalente à celle que commanderait son poids démographique permettrait de
combattre plus efficacement lacculturation qui frappe la région outaouaise.
Des quatre régions comparées (Tableau 1), lOutaouais est non
seulement la plus populeuse avec ses 307 441 personnes, mais elle est aussi
celle qui compte le pourcentage le plus important de population de moins de 30
ans, soit 41,5 %.
Tableau 1
Caractéristiques démographiques des quatre régions comparées
|
|
Mauricie |
Estrie |
Outaouais |
Population |
286 649 |
261 208 |
278 470 |
307 441 |
Population |
70,3 % |
74,1 % |
61,7 % |
72,9 % |
Population de de 30 ans |
41 % |
36,2 % |
40 % |
41,5 % |
Source
: Institut de la statistique du Québec, 1996.
Normalement donc, loffre de formation universitaire et collégiale en Outaouais
devrait au moins équivaloir à celle des trois autres régions,
Saguenay-Lac‑Saint-Jean, Mauricie et Estrie, qui lui ressemblent par la
population en général et par la population de moins de 30 ans. Le portrait est
pourtant bien différent. Loffre de formation universitaire en français est
globalement moitié moindre en Outaouais quand on la compare aux trois autres
régions. à sen tenir aux diplômes traditionnels que sont le baccalauréat, la
maîtrise et le doctorat, les chiffres sont éloquents : les 18 baccalauréats en
Outaouais sont loin des 33, 38 et 35 des trois autres régions; les 6 maîtrises
outaouaises seffacent devant leurs 14, 19 et 44 maîtrises; finalement lunique
doctorat outaouais ne fait pas le poids devant les autres respectivement au
nombre de 6, 9 et 23.
Tableau 2
Loffre de formation à luniversité
|
Saguenay-
Lac-Saint-Jean |
Mauricie / |
Estrie / |
Outaouais / |
|
||||
* |
33 |
38 |
35 |
18 |
* certificats |
49 |
31 |
55 |
22 |
* programmes |
14 |
1 doctorat
de 1er |
15 |
8 |
|
||||
* maîtrises |
14 |
19 |
44 |
6 |
* diplômes |
6 |
6 |
28 |
6 |
* programmes |
8 |
0 |
25 |
6 |
|
||||
* doctorats |
6 |
9 |
23 |
1 |
Source
: Plan stratégique de développement de léducation en Outaouais, p. 97.
Cette importante inégalité entre loffre de formation universitaire
en Outaouais et celle des régions comparables a des conséquences : certains
devant abandonner leurs études, dautres vont chercher ailleurs au Québec ou à
lextérieur du Québec ce que la région ne leur offre pas.
Dans les circonstances, nous faisons
nôtres les conclusions du document ci-annexé à savoir que :
«… lUQO doit abandonner toute idée de développer davantage
sa programmation anglophone, ne pas investir un sou dans le développement de
services en anglais et mettre fin graduellement à ses programmes en anglais,
afin de concentrer tous ses efforts à combler le retard de sa programmation afin
de mieux desservir la population de lOutaouais. Lhistoire du développement de
lentrepreneuriat francophone au Québec au cours des 30 dernières années montre
bien que la réussite en affaires tant au plan national quinternational, est
compatible avec des études universitaires de qualité en français »
et nous vous prions de nous communiquer
les mesures que vous entendez adopter à cet égard.
Il serait tragiquement ironique que
lUQO soit obligée de changer à nouveau son nom et que lUniversité du Québec en
Outaouais devienne lUniversité du Québec en Ontario. Il est vrai que les
auteurs du rapport incriminé seraient heureux de pouvoir dire quaprès tout,
lUniversité ne change pas son sigle.
Nous vous prions également dagréer,
Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.
Le président,
Jean-Paul Perreault
Quelques adresses utiles :
Monsieur Pierre Reid
Ministre de léducation
Monsieur Benoît Pelletier
Ministre responsable de lOutaouais
Madame Pauline Marois
Députée de lopposition
Monsieur Francis Whyte
Recteur
Université du Québec en Outaouais
Monsieur Denis Dubé
Vice-recteur à lenseignement
Université du Québec en Outaouais
Association générale des étudiant(e)s
Université du Québec en Outaouais
Syndicat des chargé(e)s de cours
Université du Québec en Outaouais
Syndicat du groupe professionnel
Université du Québec en Outaouais
Syndicat des professeur(e)s
Université du Québec en Outaouais
Association des diplômé(e)s
Université du Québec en Outaouais