TRAVAIL DE FRANCISATION AU QUÉBEC




Travail de francisation

au Québec.



Un exemple

remarquable



par son engagement




Le texte suivant est extrait de la Tribune de
Genève du 22 et 23 novembre 2003.


Une Coopérative «Mountain EQUIPMENT
Co-op»
se flatte, à
juste titre «
d’avoir accompli un travail de
francisation dans le domaine de grande nature : un glossaire de 6000
mots, 7000 affichettes et un premier catalogue en français, en tout 700 000
mots traités »
C’est
dans le cadre de son implantation en terre québécoise (premier magasin ouvert
cet été à Montréal) que cette Coopérative a franci
plusieurs de ses documents et autres communications.



Les consommateurs francophones
de tout le Canada profitent largement des efforts consentis. Mais il
suscite
encore
quelques bémols dès
lors que le consommateur est toujours accueilli dans
un site Internet lequel accorde une
prédominance absolue à l’anglais. Ce qui revient à faire revivre un vieux rêve:
une page d’accueil neutre accordant une même importance au français
et à l’anglais. A réaliser absolument! Les Québécois l’attendent...




Impératif
françai
s,
par la voix de son très dynamique
président, J-P
Perreault
, a
entre
pris d’importantes démarches avec succès. Il y a, en effet, encore
trop de régions francophones demeurant mal ou même pas desservies.
Ce qui ne leur donne pas accès
par
satellite aux bulletins
de nouvelle
et aux émissions régionales
de la
Société Radio-Canada « Je
comprends mal pourquoi il
est
plus facile d’avoir accès aux stations étrangères, en particulier celles en
provenance des états-Unis, quà
certaines de nos stations
de langue française», a ajouté Jean-Paul
Perreault.



En conclusion, on ne peut que
souhaiter que les gouvernements
français, suisse et belge (pour ne citer que ceux-ci) renforceront des
mesures afin que les questions linguistiques
et culturelles ne soient
plus traitées en fonction d’intérêts; que leur légitimité ne doit pas permettre
de régir les domaines de la pensée et de communication
entre les citoyens d’un même pays.





Pierre G. Théus



Correspondant suisse



(Le 24 décembre 2003)


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