SOUVERAINETé : EXEMPLE à NE PAS SUIVRE !
Je ne connais pas suffisamment les problèmes politiques liés à la dépendance
du Canada au profit de l’Angleterre, mais je vous encourage à continuer
votre combat pour conserver votre indépendance.
La France a choisi un mode de dépendance un peu différent du vôtre en
adoptant le traité de Maastricht. Résultat de ce vote dont personne n’a
compris l’enjeu pas plus que les règles, les commissaires européens font la
loi dans notre pays et de façon la plus antidémocratique, changeant les
règles du jeu à leur convenance (certainement pour justifier leurs
importantes rémunérations) sans que le peuple puisse donner son avis.
Les partisans de l’adoption de ce traité que l’on appelle les
eurofédéralistes, nous ont fait croire qu’en créant une Europe fédérale, les
nations verraient leurs charges de fonctionnement diminuer et que notre
économie pourrait rivaliser avec les plus grandes nations sur le plan
économique. Que nenni ! Les structures ont augmenté et le report de
souveraineté a pour conséquence des modifications du traité de Rome (qui est
à l’origine de la communauté économique européenne) dans des conditions
proches du totalitarisme, puisque ce sont les chefs d’Etat qui les modifient
à leur guise, en fonction de ce que leur imposent les détenteurs des plus
importants capitaux mondiaux. Sur le plan économique, nos entreprises (en
difficultés) délocalisent vers des pays où la main-d’¦uvre est moins chère
puisque les règles de protection sociales sont inférieures voire
inexistantes, sans que les gouvernants puissent intervenir pour faire cesser
cette injuste man¦uvre et la croissance du chômage.
Le parlement français ne peut légiférer sans tenir compte des lois et
règlements élaborés par Bruxelles, bientôt il n’aura plus lieu d’exister
puisque tout sera commandé de la fédération dont le traître Giscard
d’Estaing en a conçu la constitution, tel Judas, il a vendu la France pour
quelques deniers.
Plus grave encore ! Les communes françaises ont pris exemple sur ce système
et s’associent en communauté de communes ou en communauté d’agglomérations,
sans que les électeurs ait pu donner leur avis. Le système est identiquement
technocratique et les règles qui les régissent dépendent avant tout du
transfert de souvreraineté élaboré par les plus hauts fonctionnaires issus
de l’Ecole Nationale d’Administration, ceci soit-disant encore, pour
partager les charges des communes ainsi que les revenus de la taxe
professionnelle. Toutefois, une fois de plus, il faut augmenter la structure
pour faire fonctionner le machin, ce qui le rend déficitaire et c’est donc
dans la poche du contribuable que l’on trouve les fonds pour combler le
déficit !
Gardez votre souveraineté, faites attention aux chants des sirènes et
souvenez-vous de la fable de La Fontaine : "Le chien et le loup".
Amicales pensées à tous les souverainistes Québécois et en général à nos
cousins canadiens.
Serge Cayla
Membre du Mouvement pour la France – Vice-président du Val d’Oise
Conseiller municipal délégué à Ermont (Val d’Oise) – France
s.cayla@paprika-fr.com
(Le 12 juin 2003)