(Le texte suivant est extrait de la Tribune de Genève du 30 décembre 2002)
Au Québec, le Père Noël défend le français
Genève, décembre. – Boycott ! Le Père Noël parle très bien le français si
bien que la population est invitée, en cette période des achats de Noël, à
encourager le commerce local. qui offre un excellent service à la clientèle.
Personne ne s’en étonnera lorsque nous vous dirons que c’est « Impératif
français » qui, sous l’impulsion de son président, Jean-Paul Perreault, est
monté gaillardement « aux barricades ». C’est ainsi que le consommateur devra
s’obliger à acheter des produits locaux dont l’étiquetage, modes d’emploi et
autres garanties sont rédigés en français impeccable. Une allusion – également
très valable à Genève – touche au domaine de l’informatique des communications.
« Impératif français » recommande de porter une attention très spéciale à la
langue des logiciels, des claviers d’ordinateur, des jeux électroniques et
autres produits semblables. Trop souvent, l’anglais est employé ce qui perturbe
la compréhension des directives des appareils. Avide de slogans, « Impératif
français » en a lancé un qui plaît infiniment : « les emplettes de Noël, une
occasion d’offrir la langue française en cadeau ! »
Nos amis québécois ont mille fois raison : nous devons être exigeants
lorsqu’il s’agit de tout ce qui touche à la francophonie.
Pierre G. Théus
Suisse