Une étude scientifique et rigoureuse s’impose !
Vous trouverez ci-après la version française de l’étude
réalisée par le directeur de l’Association d’études canadiennes M. Jed Jedwab.
En négligeant de prendre en considération l’influence de variables aussi
importantes que le niveau d’instruction, le choix de professions et d’activité,
l’âge, le sexe sur le niveau de revenus, M. Jack Jedwab, directeur de
l’Association des études canadiennes, l’auteur de l’étude publiée à la fin de
ces commentaires, donne l’impression de répondre aux besoins politiques du
principal bailleur de fonds de l’Association d’études canadiennes, organisme
bénéficiant de « l’appui financier du gouvernement
du Canada par le biais du Programme d’études canadiennes du ministère du
Patrimoine canadien » comme en témoigne le site Internet suivant
http://www.acs-aec.ca/
Il interprète une corrélation entre langue et revenu comme étant une relation de
cause à effet, alors que les salaires les plus élevés des bilingues sont sans
doute dus au fait qu’ils sont plus instruits, le diplôme étant la véritable
cause du phénomène. Or, les diplômés sont généralement bilingues car la
connaissance des langues fait partie de la formation reçue.
Pour arriver « scientifiquement » aux conclusions de l’auteur de l’étude, il
faudrait montrer que, toutes choses égales par ailleurs, le bilinguisme rapporte
un revenu supplémentaire spécifique à cette variable, ce qui n’a pas été fait
dans l’analyse de M. Jedwab !
De plus, l’étude de l’Association d’études canadiennes réalisée par Jack Jedwab
ne permet pas de parler de progrès ou de changement puisque toutes les données
proviennent du recensement de 2001, rien des recensements précédents !
L’étude de Jack Jedwab aura tout de même permis de constater que le Canada
continue à discriminer contre les francophones car les revenus des unilingues
francophones sont toujours au Canada de beaucoup inférieurs aux revenus des
unilingues anglophones (22 342 vs 30 576$), et cela même au Québec (22 469 vs 24
281 $). Il serait donc à cet égard intéressant qu’une étude, cette fois-ci
objective et rigoureuse, fasse des recherches afin d’en déterminer les
véritables causes… que l’on peut toutefois facilement imaginer !
Nous tenons à spécifier que la traduction française suivante
de l’étude de M. Jedwab n’est pas de nous mais de l’Association d’études
canadiennes. Nous déplorons que la version française contienne plusieurs fautes
et même un paragraphe en anglais qui n’a pas été traduit !
Jean-Paul Perreault, président
Impératif français
Tél.: (819) 684-8460; téléc.: (819) 684-5902
Courriel: President@imperatif-francais.org
Site:
https://www.imperatif-francais.org
*******************
éTUDE DE L’ASSOCIATION D’éTUDES
CANADIENNES
Il est plus payant
d’être bilingue au Canada, mais seulement dans certaines régions.
Jack
Jedwab, Directeur,
Association d’études
canadiennes
http://www.acs-aec.ca/
1.
Introduction
Le
recensement de 2001 révèle que les Canadiens et Canadiennes qui connaissent le
Français et l’Anglais bénéficient d’un salaire médian plus élevé que ceux qui ne
possèdent qu’une ou aucune de ces deux langues. Par contre, les avantages
économiques du biliguisme ne sont pas distribués également à l’étendu du pays.
Dans certaines régions, l’écart est moins prononcé, particulièrement dans les
régions où une des langues officielles domine clairement sur l’autre.
2.
Connaissance des langues officielles et revenu
Comme le
démontre le tableau ci-dessous, le revenu médian des individus qui parlent
l’Anglais et le Français excéde de près de 10% celui de ceux qui ne parlent que
l’Anglais à l’échelle du pays. On note également que l’écart considérable entre
le revenu médian des Francophones unilingues et celui des Angloophones
unilingues. Les individus qui ne parlent ni Français ni Anglais, quant à eux,
se retrouvent loin au bas de l’échelle salariale.
Tableau 1
Revenu
indiviuel médian pour la population âgée de 15 and et plus – connaissance des
langues officielles.
|
TOTAL – Population 15 ans et plus |
Revenu individuel médian |
|
15,983,945 |
22,987 |
|
2,912,385 |
17,659 |
|
4,646,505 |
24,974 |
Autre
|
358,520 |
12,356 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
L’écart
demeure le même pour les revenus moyens comme le démontre le tableau 2. Il est
intéressant de noté que cet écart est plus prononcé au Québec qu’au reste du
pays: le revenu moyen des individus qui connaissent les deux langues officielles
est de 30% plus élevé que celui de ceux qui ne parlent que le Français. Toujours
au Québec, les Anglophones unilingues gagnent un revenu plus élevé de près de
10% que celui des Francophones uniligues.
Tableau 2
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – Canada, Québec et Ontario, 2001
|
|
|
|
|
30 |
24 |
32 |
|
22 |
22 |
19 |
|
32 |
32 |
36 |
Autre |
14 |
13 |
15 |
En
Ontario, "l’avantage bilingue" représente environ 10% lorsque la différence
entre le revenu moyen des individus bilingues est comparé à celui des
Anglophones unilingues.
Tableau 3
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – Montréal, Ottawa et Toronto,
2001
|
|
|
|
|
24 |
38 |
34 |
|
20 |
19 |
17 |
|
32 |
39 |
47 |
Autre |
13 |
15 |
15 |
Comme
nous l’observons au tableau ci-haut, à Montréal, l’écart des revenus moyens
entre les individus bilingues et ceux qui ne le sont pas est de 35% et le revenu
moyen de ceux qui sont bilingues surpasse de près de 35% celui des Anglophones
unilingues. à Ottawa le même écart n’est que de 3% alors que les Francophones
unilingues de cette ville ne gagnent que moins que la moitié du salaire des
Anglophone unilingues. Notons par contre que très peut de Franco-Ontariens ne
parlent pas l’Anglais. à Toronto, l’avantage bilingue s’élève à 40%.
Dans les
provinces de l’Atlantique, nous retrouvons beaucoup de fluctuation entre les
provinces en ce qui concerne les revenus moyens et la connaissance des langues
officielles. Là ou l’on retrouve une plus grande proprtion de Francophones
(Nouvelle-écosse et Nouveau-Brunswick), l’écart entre le revenu moyen des
Anglophones unilingues et celui des individus bilingues est négligeable. Notons
par ailleurs que la majorité des Francophones de ces provinces sont bilingues et
que très peux d’entre eux sont donc catégorisés comme Francophones unilingues.
Tableau 4
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles dans les provinces de
l’Atlantique, 2001
|
|
IPE |
|
|
|
22 |
23 |
25 |
25 |
|
24 |
NS |
15 |
15 |
|
25 |
21 |
26 |
24 |
Autre |
10 |
NS |
15 |
12 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Même si
l’avantage bilingue est clair au Québec et en Ontario, la situation est moins
claire dans les provinces de l’Ouest. Nous notons, en effet, la proximité entre
le revenu moyen des Anglophones unilingues et celui des individus bilingues.
Par contre, la Colombie-Britanique représente un exception , en effet, le
revenus moyen pour des individus bilingues en Colombie-Britannique surpasse de
6% celui des Anglophones uniligues de la province. Finalement, notons que la
majorité des individus que l’on retrouve dans la catégorie bilingue est
francophone partotr sauf en Colombie-Britannique.
Tableau 5
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles dans les provinces de l’Ouest,
2001
|
|
|
|
|
|
26 |
25 |
31 |
29 |
|
26 |
23 |
21 |
18 |
|
26 |
25 |
31 |
31 |
Autre |
13 |
12 |
14 |
14 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
3.
Changements intergénérationels
Les
tableaux ci-dessous illustrent les variation intergénérationelles en termes de
revenus moyens pour le Canada et pour les provinces et les villes les plus
bilingues du pays. à l’échelle du pays, nous pouvons noter un écart de 10%
entre le revenu moyen des travailleurs bilingues et celui des travailleurs
unilingues âgés de 25-64 ans.
Tableau 6
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – catégorie 15 and et plus, Canada
2001.
|
TOTAL |
15 – 24 |
25 – 44 |
45 – 64 |
65+ |
|
30,576 |
10,226 |
33,700 |
38,084 |
25,788 |
|
22,342 |
10,047 |
25,238 |
25,990 |
17,781 |
|
32,662 |
10,131 |
36,825 |
42,906 |
27,870 |
Autre
|
14,944 |
8,952 |
15,899 |
15,132 |
14,684 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Dans la
province de Québec, ainsi que dans la ville de Montréal, l’écart entre le revenu
moyen des travailleurs d’âge moyen bilingues et celui des retraités bilingues
(65+) est remarquable.
Tableau 7
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – catégorie 15 and et plus, Québec
2001
|
TOTAL
|
15 – 24 |
25 – 44 |
45 – 64 |
65+ |
|
24,281 |
9,258 |
22,958 |
28,307 |
25,155 |
|
22,469 |
10,079 |
25,372 |
26,141 |
17,853 |
|
32,404 |
10,580 |
35,667 |
41,076 |
27,716 |
Autre
|
13,503 |
9,343 |
12,883 |
12,843 |
14,241 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Tableau 8
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – catégorie 15 and et plus,
Montréal 2001
|
TOTAL
|
15 – 24 |
25 – 44 |
45 – 64 |
65+ |
|
24 625 |
9 531 |
22 234 |
28 787 |
26 992 |
|
20 334 |
10 183 |
21 924 |
23 130 |
18 483 |
|
32 545 |
10 893 |
34 698 |
42 938 |
30 221 |
Autre
|
13 406 |
10 565 |
12 852 |
12 260 |
14 306 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
L’écart
est également important à Ottawa entre les travailleurs bilingues et les aînés
bilingues (65+).
Table
9
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – catégorie 15 and et plus, Ottawa
2001
|
TOTAL
|
15 – 24 |
25 – 44 |
45 – 64 |
65+ |
|
38,413 |
10,232 |
41,040 |
47,354 |
35,319 |
|
19,870 |
4,608 |
19,589 |
22,219 |
20,576 |
|
39,950 |
10,431 |
44,046 |
54,230 |
36,628 |
Autre
|
15,947 |
8,758 |
14,328 |
16,096 |
16,598 |
Source:
Statistiqu Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Au
Nouveau-Brunswick, l’écart entre les revenus moyens des individus bilingues et
celui des Anglophones unilingues est plus grand chez la cohorte qui est
récemment entrée sur le marché du travail. Ceci indiquerait que l’acquisition
d’une deuxième langue officielle à récemment pris de l’importance dans cette
province.
Tableau 10
Revenu
moyen et connaissance des langues officielles – catégorie 15 and et plus,
Nouveau- Brunswick, 2001
|
TOTAL
|
15 – 24 |
25 – 44 |
45 – 64 |
65+ |
|
25 106 |
9 324 |
26 655 |
30 287 |
22 417 |
|
15 715 |
8 002 |
17 506 |
17 202 |
14 586 |
|
24 202 |
9 048 |
28 163 |
30 480 |
19 692 |
Autre
|
12 589 |
NS |
11 123 |
12 436 |
15 591 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Partie 2
La
langue à l’ouvrage: le chômage et le groupes linguistiques au Canada
La
connaissance des langues officielles joue également un rôle dans les taux de
chômage mais cette influence est plutôt limitée au Québec et à l’Ontario. Comme
au peut l’observer plus bas, à l’échel du pays, on retrouve les plus hauts taux
de chômage chez la population Francophne unilingue. Ce phénomène s’explique
surtout par le fait que les plus grandes concentrations de Francophones
unilingues se trouvent au Québec et au Nouveau-Brunswick où l’on retrouve aussi
les plus hauts taux de chômage en général. Dans la région de la capitale
nationale, on retrouve des taux de chômage plus élevés chez les Francophones
uniligues du côté de l’Ontario et chez les Anglophones unilingues du côté du
Québec. Notons bien que la fonction publique est le plus gros employeur de la
région.
Tableau 11
Taux
de chômage et connaissance des langues officielles pour le Canada, Ottawa, et la
région de l’Outaouais (Québec), 2001
|
|
|
|
Total |
7.4 |
5.7 |
5.2 |
|
7.1 |
5.9 |
9.6 |
|
9.5 |
17.5 |
8.3 |
|
7.1 |
5.3 |
4.3 |
Source:
Statistiqu Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Si l’on
se base sur la langue maternelle, on remarque que la population Francophone
bilingue (représentant plus de 90% de la population de l’Outaouais) jouit du
taux de chômage le plus bas des deux côtés de la frontière. En fait, l’écart en
terme de chômage entre la population francophone et la population anglophone
dans la régions de l’Outaouais est de plus de 2.5 points avec les allophones qui
tirent de l’arrière avec un taux de chômage de près de 3.5 points plus bas que
celui de la région en général.
Tableau 12
Taux
de chômage basés sur la langue maternelle – Canada, Ottawa and the Outaouais
region (Quebec), 2001
|
Canada |
Ottawa |
Outaouais |
Total |
7.4 |
5.7 |
5.2 |
Anglophone |
7.1 |
5.1 |
7.3 |
Francophone |
7.7 |
4.7 |
4.7 |
Allophone |
8.0 |
8.9 |
8.8 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Dans la province
de Québec, l’unilinguisme semble présenté un obstacle à l’emploi,
partiuclièrement chez les Anglophone unilingues chez qui l’on retrouve le plus
haut taux de chômage. Les taux de chômage de la population biligue de la
province sont beaucoup moins élevés que les taux moyens et ce autant à Montréal
qu’en région. Nous observons un écart prononcé entre les taux de chômages des
groupes bilingues et ceux des groupes unilingues à Montréal.
Tableau 13
Taux de chômage
basés sur la connaissance des langues officielles- province de Québec, île de
Montréal et régions du Québec à l’exclusion de Montréal, 2001
|
Québec |
Montréal |
Régions |
Total |
9.2 |
9.3 |
9.0 |
Anglais |
13.3 |
13.6 |
12.8 |
Français |
9.4 |
12.0 |
9.0 |
Anglais et |
6.9 |
7.8 |
6.4 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Si l’on se tourne
vers la langue maternelle, nous remarquonss des taux de chômage plus élevés chez
les Anglophones comparativement à ceux des Francophones mais les allophones
sont encore un fois le groupe chez qui nour retrouvons les plus hauts taux de
chômage et ce, particulièrment dans la région métropolitaine.
Tableau 14
Taux de chômage
basés sur la langue maternelle – province de Québec, île de Montréal et régions
du Québec à l’exclusion de Montréal, 2001
|
Québec |
Montréal |
Régions |
Total |
9.2 |
9.3 |
9.0 |
Anglophone |
8.6 |
8.3 |
8.9 |
Francophone |
7.8 |
7.5 |
7.9 |
Allophone |
12.1 |
12.8 |
10.2 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement 2001
Pour ce qui est
de la province de l’Ontario, les taux de chômage sont plus élevés chez la
petitie population Francophone unilingue. En ce qui à trait au bilinguisme,
celui ci joue un rôle moins important dans la détermination des taux de chômage
mais influence tout de même le type d’emploi disponible. Les individus
bilingues connaissent néanmoins des taux de chômage moins élevés que ceux des
Anglophones unilingues. In
Tableau 15
Taux de chômage
basés sur la connaissance des langues officielles pour l’Ontarion et la région
de Toronto, 2001
|
Ontario |
Toronto |
Total |
6.2 |
7.0 |
Anglais |
6.0 |
7.0 |
Français |
11.7 |
9.6 |
Anglais et |
6.4 |
6.0 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement
2001
Les différences
entre les Anglophones et les Francophones, basées sur la langue maternelle, ne
sont pas particulièrment prononcées. Alors que l’on retrouve les plus hauts
taux de chômage chez la population allophone, l’écart est moins important que
dans la province de Québec en général ou dans la région de Montréal en
particulier.
Tableau 16
Taux de chômage
basés sur la langue maternelle pour la province de l’Ontario et la région de
Toronto, 2001
|
Ontario |
Toronto |
Total |
6.2 |
7.0 |
Anglophone |
5.8 |
6.0 |
Francophone |
6.0 |
6.3 |
Allophone |
7.0 |
8.2 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement
2001
In the province
of Nova Scotia and the city of Halifax the differences in rates of unemployment
between language groups are not considerable though in New Brunswick there is a
gap between francophones and anglophones of 3 points. In Moncton the gap between
anglophones and francophones is less than one point.
Tableau 17
Taux de chômage
basés sur la langue maternelle pour les provinces de la Nouvelle-écosse et du
Nouveau-Brunswick et pour les villes d’Halifax et de Moncton, 2001
|
|
Halifax |
|
Moncton |
Total |
10.8 |
7.1 |
12.5 |
9.7 |
Anglophone |
11.1 |
7.1 |
11.4 |
9.3 |
Francophone |
10.0 |
6.0 |
14.4 |
10.2 |
Allophone |
10.6 |
8.2 |
14.3 |
6.1 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement
2001
Dans les
provinces de l’Ouest, l’écart basée sur la langue maternelle est minimal (à
l’excpetion des allophones en Saskatchewan). De fait, les individus dont la
langue maternelle est le français connaissent des taux de chômage plus bas que
ceux dont la langue maternelle est l’anglais.
Tableau 18
Taux de chômage
basés sur la langue maternelle pour les provinces de l’Ouest, 2001
|
Manitoba |
Saskatchewan |
Alberta |
|
Total |
6.0 |
6.3 |
5.2 |
8.8 |
Anglophone |
5.9 |
5.9 |
5.1 |
8.3 |
Francophone |
4.4 |
4.4 |
4.1 |
8.1 |
Allophone |
6.6 |
9.6 |
5.6 |
9.3 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement
2001
La tendance est
la même pour les milieux urbains des provices de l’Ouest à l’excéption de
Winnipeg où le taux de chômage des allophones est notablement plus élevé que
celui de la moyenne provinciale. Nous devons aussi noter que en 2001, les taux
de chômage dans les grandes villes de l’Ouest sont nettement plus bas que ceux
des grandes villes à l’est du pays.
Tableau 19
Taux de chômage
basés sur la langue maternelle pour les villes de Winnipeg, Regina, Calagary,
Edmonton et Vancouver, 2001
|
Winnipeg |
Regina |
Calgary |
Edmonton |
Vancouver |
Total |
6.3 |
6.6 |
3.6 |
3.9 |
4.8 |
Anglophone |
5.9 |
6.6 |
3.6 |
4.1 |
4.4 |
Francophone |
4.4 |
3.7 |
3.0 |
3.3 |
4.6 |
Allophone |
9.6 |
7.2 |
3.7 |
3.2 |
5.3 |
Source:
Statistique Canada tabulation spéciale Recensement
2001