SECOND CUP
Bonjour, gens de « Second Cup »
( serviceclient@secondcup.com )
Objet : https://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2002/–second-cup—-toronto-law-in-kwabek….html
Je désire vous dire très rapidement que je partage tout à fait cette
opinion. Au point d’ailleurs de regretter de ne pas avoir su l’exprimer moi-même.
Ma compagne et moi adorons l’excellent café, et nous avons tenté à maintes
reprises d’aller chez SECOND CUP, à Montréal surtout mais aussi à Québec
(ou nous allons assez régulièrement).
Mais…
Nous trouvons ridicule – dans une salle dont la moyenne d’âge est d’environ
40 ans – de devoir «supporter la cécité culturelle musicale» de serveurs/ses de 19 ans…
Et puis, on est au Québec ici. Ce qui signifie qu’on apprécie la belle
chanson d’expression française. Nous n’en pouvons plus de n’entendre que de l’anglais
partout (bruyant et commercial par surcroît). En particulier dans un lieu comme
celui-là, où l’on va d’abord et avant tout pour …RELAXER – lire un journal, une
revue, un chapitre de livre et/ou… pour prendre plaisir, précisément (et tout
simplement), à apprécier une musique choisie avec intelligence et raffinement. Tout
comme on aime savourer un café de qualité supérieure…
Au Québec, on apprécie également les raisons sociales françaises. Juste
cette imension visuelle et linguistique – «second cup» – ça m’enlève
d’emblée le goût de pénétrer vos établissements: Je ne me sens pas du tout
respecté dans mon identité.
Bienvenue au Québec, les Ontariens! Sincèrement. Mais si vous êtes incapables de
respecter notre culture et notre langue, eh bien nous irons ailleurs. Et
c’est précisément ce que nous faisons, ma Marie-Louise et moi.
Dommage! Car nous aimions vraiment votre café, les petits à-coté
alimentaires aussi.
Louis Gauthier
Montréal (et parfois Québec), et « au » Québec.
lg.qc@voila.fr
cc : Imperatif@imperatif-francais.org
PS : Je suis tout de même heureux de constater que nous ne sommes pas seuls
à réagir de la sorte. Le respect de soi-même commence avec de petits gestes
quotidiens.
(Le 24 octobre 2002)