Cette présence du français dans le domaine ornithologique vient renforcer l’utilité de notre langue et le respect qu’on lui accorde.
La langue française se déploie dans un grand nombre de domaines à l’échelle continentale et aussi mondiale*. Par exemple l’American Ornithological Society *, qui est l’autorité dans le domaine de l’étude des oiseaux sur notre continent, a fait appel à deux Québécois pour profiter de leur expertise.
Dans le comité « Classification and Nomenclature » de la Société, on trouve sept « Technical Advisors » dont deux sont québécois. Normand David jusqu’à récemment agissait comme conseiller technique pour les noms scientifiques en relation avec les langues grecque et latine. Normand faisait partie d’une des dernières générations à avoir appris ces deux langues au cours classique; cette connaissance des langues anciennes, ajoutée à une grande expertise en ornithologie, faisait de lui un «oiseau rare». Malheureusement il est décédé le printemps dernier.
Dans ce comité Michel Gosselin est l’autorité en ce qui concerne les noms français des oiseaux d’Amérique du nord. Également Michel a participé à la production de la liste des noms français des oiseaux du Monde. Cette liste qui comprend plus de 10 000 espèces est maintenant utilisée dans les documents qui traitent d’ornithologie sur les différents continents. Cette présence du français dans le domaine ornithologique vient renforcer l’utilité de notre langue et le respect qu’on lui accorde.
Léon Gosselin
*Site unilingue anglais, alors qu’ à l’échelle continentale et aussi mondiale, la diversité, comme chez les oiseaux, est une richesse !