Les Franco-Ontariens ne sont que des personnes blanches catholiques à sacrifier sur l’autel de « l’inclusivité » (excluante) !
Nous publions ce texte sans y inclure nom de l’auteur à la demande de celui-ci qui dit craindre des représailles !
Lettre ouverte, 21 août 2024
Dans ma tête naïve d’alumni et d’employée, j’ai toujours vu l’Université d’Ottawa comme étant le chevalier blanc de la francophonie, spécifiquement de la cause franco-ontarienne. À combien de reprises ai-je fièrement annoncé que « Nous sommes francophones d’abord, anglophones après ».
Mais hélas ! L’illusion a été brisée, hier, lorsque je me suis aperçue que le drapeau franco-ontarien avait été retiré de son mât, à la droite du drapeau canadien, sur le toit du pavillon Simard, pour être remplacé par celui d’une nouvelle cause, plus présente dans l’actualité : le drapeau arc-en-ciel LGBTQIA+.
Je suis dépassée que l’Université d’Ottawa souhaite passer le message que « célébrer les divergences sexuelles des individus » (aussi bien dire « le party dans ses culottes ») est plus important que de protéger l’histoire, la langue et la culture d’un peuple, SON peuple.
Voilà un autre exemple où la politique marxiste, d’extrême gauche, crée la division sociale en abandonnant un groupe minoritaire pour faire valoir les droits d’un autre. Les Franco-Ontariens ne sont que des personnes blanches catholiques à sacrifier sur l’autel de « l’inclusivité ». Sans droit à la défense, par-dessus le marché, sous peine de se voir coller l’étiquette de bigot. D’ailleurs, c’est par peur de perdre mon emploi que j’écris ceci anonymement.
« Mais l’Université d’Ottawa n’a pas abandonné les Franco-Ontariens puisqu’elle a érigé le Monument à la francophonie », me direz-vous. Je suis désolée, mais on fait serment d’allégeance à un drapeau, pas à un monument. Une décoration de jardin éducative ne porte pas du tout le même poids symbolique qu’un drapeau flottant au vent. De plus, quelle valeur pouvons-nous vraiment attribuer à ce « monument » (on va se le dire, c’est une pergola en demi-lune avec des écriteaux), puisqu’il fut inauguré en 2013, une époque où la cause franco-ontarienne était en vogue ?
Ce qui m’amène à la question qui tue : pour quelle « belle nouvelle cause d’actualité » l’Université d’Ottawa abandonnera-t-elle la communauté LGBTQIA+ à son tour ? Quel sera le prochain drapeau à flotter sur le mât de droite du pavillon Simard ? Le marteau et la faucille ? Celui de la Ligue des manchots unijambistes ? Certes, mon exemple est ridicule. Toutefois, le ridicule ne tue pas, mais les idéologies, oui.
Cc. : LeDroit, Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Impératif français