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Une doctorante de l’UQÀM qui n’a pas froid aux yeux

Le texte suivant fait référence à celui-ci : https://imperatif-francais.org/articles-imperatif-francais/articles-2021/sociologie-uqam/

Hélas, si ce que vous dites à propos du département de Sociologie, à l’UQÀM (https://sociologie.uqam.ca/corps-professoral/professeurs-es/), s’avère tout à fait, et va effectivement à l’encontre d’une authentique liberté d’expression (même dans un cadre présumé scientifique…), et ce de Leila Celis à la directrice (!) des lieux elle-même, soit Marie-Nathalie Leblanc, cette atmosphère délétère, liberticide, qui tient de l’aveuglement idéologique plus que de la connaissance, se propage également en d’autres départements de la même UQÀM. Celui – de Francis Dupuis-Déri à Vincent Romani et autres Lawrence Olivier – de Science politique en particulier (https://politique.uqam.ca/le-departement/professeurs-reguliers/).

Aussi, dans la même veine, j’insère ci-contre deux courriel que je fis parvenir les 25 et 26 février derniers aux gens de Science po de cette-UQÀM de plus en plus « bigote ». Université en bonne voie, avec des gens de cette sorte, à clouer définitivement l’ultime clou dans le cercueil de la crédibilité intellectuelle de cette institution.

Hélas, la rectrice, madame Magda Fusaro (rectorat@uqam.ca), semble ou bien ne rien voir de cette dégradation franchement dramatique, ou bien laisse celle-ci passivement faire son oeuvre d’auto-destruction de l’intérieur. Pour l’heure, et pour ma part, je ne saurais dire – entre l’incompétence (ou l’impuissance caractérisée, ce qui revient au même en dernier ressort) et la dénaturation délibérée, en bonne et due forme, de l’esprit universitaire – à quelle enseigne cette dame loge véritablement. Je ne vous lance pas la pierre pour l’instant, mais il est vraiment moins une madame la rectrice Fusaro.

Frédéric Sébastien
15 mars 2021


Voici les deux (2) courriels en question :

1) Courriel du 25 février 2021

TITRE : Un « titularisé » de Science Po armé de la pensée d’un ado (lessivé du ciboulot) ?

Bonjour,

Objet : Emilie Nicolas, « Les amis noirs »
www.ledevoir.com/opinion/chroniques/595847/les-amis-noirs
« Le Devoir » du 25 février 2021

Monsieur Francis Dupuis-Déri, je m’explique difficilement comment, dans une société instruite, un homme qui tient des propos aussi dérisoires que les vôtres (je me contenterai de cet euphémisme pour demeurer courtois), et à répétition encore (6 interventions de votre cru en ces lieux), puisse enseigner à l’université.

Quand bien même il s’agirait de l’UQÀM…
Qui en a déjà pourtant plein les bras avec sa réputation au plan de la crédibilité intellectuelle.

Ce dont d’ailleurs je ne me réjouis guère. Car on n’y retrouve pas uniquement des hurluberlus qui utilisent cette Institution du Savoir (bien intentionnée, je pense) à des fins idéologiques personnelles. Ou claniques.

Bien sincèrement, ça me dépasse.

La diversité des opinions, j’en suis. Et farouchement.

L’aveuglement idéologique, la malhonnêteté intellectuelle et la vacuité des argumentaires, c’est autre chose.

Tout autre chose.

Bien sincèrement, je crois que vous avez besoin de repos, monsieur Dupuis-Déri(ve).

Bien à vous,

Frédéric Sébastien

PS : Citoyen québécois, je n’en a rien à cirer de la pigmentation de la peau des gens, et donc, des obsessions tournant à la névrose (sévère) de votre amie E(sic)milie Nicolas. Quant à vous… je vous laisse au jugement de vos consoeurs et de vos confrères, collègues de toutes les couleurs de peau réunies que vous voudrez. Et même les « unilingues anglophones », si ça vous chante


2) Courriel du 26 février 2021

(Les professeurs Dupuis-Déri, Issiaka Mendé et Lawrence Olivier étaient entrés en contact avec moi entre-temps. Consécutivement à la lettre précédente. Pour me tancer… bien entendu. Leurs courriels sont disponibles sur requête explicite)

TITRE : Avis « aux » intéressé(e)s (question de « rassurer » tout le monde) : La présente constituera ma dernière intervention concernant ce « dossier » 

Bonjour monsieur Lawrence Olivier,
professeur de Science Po à l’UQÀM

Il est toujours émouvant de se voir témoin d’un solide « esprit de corps ». Comme dans l’armée, par exemple. Même quand il s’agit d’un événement associé à une cause indéfendable.

Ou pour le moins douteuse.

Nul doute que vos collègues apprécieront. Tout de même. Les plus naïfs, en tout cas. Ou les moins scrupuleux en ce qui regarde l’armature d’un argumentaire.

Cela dit, vous me prêtez bien des intentions.

Bien vous fasse. On se réconforte comme on peut. Les doudous de notre petite enfance se métamorphosent, au fil des ans. Dans le dessein de devenir, disons, plus respectables. Et surtout moins évidents au premier coup d’oeil. J’imagine que nul n’y échappe totalement. Moi compris. Mais vaut mieux être vigilant afin d’éviter le ridicule de la posture du redresseur de torts appuyé sur les grands ergots des procès d’intention. Ne pensez-vous pas ?

Or,a contrariode votre sentiment à mon égard, je me montre on ne peut plus transparent. Sans arrière-pensées. De quelque ordre qu’elles puissent être. J’ai à coeur la qualité des institutions du savoir, en milieu universitaire tout spécialement. Voilà tout.

Enfin, je préciserai que je n’affirme pas que votre collègue Dupuis-Déri soit un imbécile, ou un parfait incompétent. D’ailleurs je connais plutôt bien son parcours intellectuel. Je trouve qu’il erre beaucoup, certes. Mais il le fait avec un certain panache Et généralement il est de bonne foi (pas cette fois cependant).

J’affirme tout platement – et je persiste – que ses « prestations » sur cette page duDevoirne dépassent pas la réflexion d’un étudiant de cégep. Ça ne signifie pas, en conséquence, que son verbe ne dépasse pas ce niveau de manière constante, ou systématique. Pour ne pas dire systémique…

Quand on est prof d’Université, et qu’on ne craint pas de rendre publics des propos peu éclairés, il fautassumer. Voilà tout. Les Issiaka et les Olivier de ce monde, par flagornerie, par intérêt ou par sincère amitié, n’y changent rien. Sinon qu’ils se mettent eux-mêmes dans une situation bien délicate en tentant de justifier l’injustifiable. Et alors, au mieux, on reconduit le ridicule. Et une fois de plus, c’est la réputation de l’UQÀM tout entière qui risque d’en faire les frais.A minimale Département dirigé par monsieur Prévost (et à son grand dam, on le subodore).

C’est que le déni n’incarne pas à mes yeux, pas plus que les sensibilités « épidermiques » (ou infantiles, si on préfère), un instrument prometteur dans le cadre d’un dialogue intelligent, constructif.

Et de bonne foi.

Espérant tout de même avoir été un peu utile, je vous salue.

Tous.
Et tousses (pour contenter monsieur Francis, mais point seulement).

Tout en saluant, monsieur Olivier, la passion du théâtre de vos parents – que je présume, gratuitement il est vrai – révélé, peut-être, par le prénom qu’is auront accordé à leur fils en lien intime avec le patronyme de papa.

Frédéric Sébastien

Un homme de gauche. Résolument. Mais autre chose que cette gogauche de « petits bourgeois », comme on disait autrefois, qui s’invente des micro-problèmes de salons de thé – et s’épanchant du coup sur les terribles douleurs consécutives aux… micro-agressions – pour mieux occulter les « réels » et lourds problèmes qui, eux, mettent carrément en péril l’Humanité tout entière.

Cet univers d’adolescents, et d’adolescentes, préoccupés de leur ombilic à la journée longue ne m’intéresse vraiment pas. Et à cet égard, nonobstant la condescendance hautaine et frileuse de la formule (qui semble confirmer un «safe space » de plus en UQÀM, exclusionex cathedraà la clé, comme toujours…) – que vous « révélez », telle une imprécation aux Béotiens hors-les-murs, et tenant ainsi le rôle fort comique de garde-chiourme du sanctuaire uquamien de Sc. Po -, il est plus que probable, en effet, et je vous paraphrase, Lawrence Olivier, que « votre département n’a pas de place pour moi ».

Ce qui, de fait, ne m’en rendent que plus sympathiques les quelques éléments des lieux qui persistent, contre vents et marées, à poursuivre leurs sérieux travaux en dépit de cette atmosphère de jardin d’enfants. Iceux angoissés en permanence à l’idée d’avoir peur. Cela dit point méchamment. Pourtant. Les enfants-reines et les enfants-rois ont maintenant trente, quarante, cinquante ans. Hélas, ceux-ci persistent toujours à réagir à grands cris offusqués, lorsqu’on les confronte sur leursa prioriidéologiques, plutôt que par le biais d’un discours articulé qui parviendrait, le cas échéant, à emporter l’assentiment de l’allocutaire par voie rationnelle. Posture que j’ai l’habitude de saisir dans le trait suivant : « J’ai des droits / ils (les non-moi) ont des devoirs ».

Pour un enfant-roi, de quatre ou de quarante-quatre ans, toute fin de non-recevoir à ses requêtes, même solidement étoffée, constitue un crime de lèse-majesté. Aussi impressionnant, n’est-ce pas, dans le cadre d’un échange scientifique, qu’un Pierre Elliott Trudeau – ce fier Québécois, comme on sait – affirmant en 1977 que l’Indépendance du Québec serait un crime contre l’Humanité. Comme quoi, Francis, on peut débiter des inepties confinant à la bêtise tout en tenant, par ailleurs, en d’autres occasions, des propos qui ne manquent pas d’intelligence. Ou d’à propos.

Nonobstant, dans ce cas de figure spécifique, la malhonnêteté intellectuelle « systémique » de ce premier ministre canadien dans ses rapports avec le pays de Félix Leclerc. Et ce, sans déroger, de 1968 à 1984. Et au-delà. Obstinément. Mais voilà que je m’éloigne de notre sujet du jour. Pardon. Adieu messieurs


Mademoiselle Caroline Sarah ST-LAURENT, je salue bien bas le courage intellectuel dont vous témoignez avec panache, notamment en cet espace de VIGILE : https://vigile.quebec/articles/comprendre-et-surmonter-l-allergie-au-nationalisme-quebecois

Sachez que vous n’êtes pas seule à vous battre contre un pareil bêtisier. Qui a au surplus l’outrecuidance de se présenter masqué sous les couleurs de la scientificité.

Ce cirque doit cesser. Et sur-le-champ.

L’Université, fût-ce l’UQÀM, n’est pas un jardin d’enfants destiné à la propagation d’émotions « tendance »…

Frédéric SÉBASTIEN
Lundi le 15 mars 2021 

Courriels singulièrement pertinents dans ce dossier:

Madame Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur ministre_mes@mes.gouv.qc.ca
Madame Magda Fusaro, rectrice de l’UQÀM rectorat@uqam.ca

Journal « Le Devoir » : redaction@ledevoir.com
« Journal de Montréal » : faitesladifference@quebecormedia.com
Anne-Marie Dussault (RDI) : 24-60@radio-canada.ca

dept.sc.politiques@uqam.ca
prevost.jean-guy@uqam.ca
lafond.josee_s@uqam.ca
leblanc.marie-nathalie@uqam.ca
david.charles-philippe@uqam.ca
page.genevieve@uqam.ca
lafrance.xavier@uqam.ca
gingras.anne-marie@uqam.ca
piotte.jean-marc@uqam.ca
bernard.andre@uqam.ca
cote.jean-francois@uqam.ca
filion.jean-francois@uqam.ca
nagels.nora@uqam.ca
gagnon.frederick@uqam.ca
armony.victor@uqam.ca
theriault.joseph_yvon@uqam.ca

guy.rocher@umontreal.ca
bourque.gilles@uqam.ca
duchastel.jules@uqam.ca
labelle.m@uqam.ca
chevrier.marc@uqam.ca
baillargeon.normand@uqam.ca
beauchemin.jacques@uqam.ca
vandelac.louise@uqam.ca
gagnon.alain@uqam.ca
joseph.facal@hec.ca
denis.moniere@umontreal.ca
corbo.claude@uqam.ca
gerard_bouchard@uqac.ca
guy.lachapelle@concordia.ca
serge.cantin@uqtr.ca
yvan.lamonde@mcgill.ca
simonpierre.savardtremblay@ehess.fr
francois.ricard@mcgill.ca

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