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La Ville de Laval viole le droit de travailler en français et promeut le non-apprentissage et le non-usage du français !?

Avant que quelqu’un sorte l’argument du « service à la clientèle » et du « soucis de bien servir la clientèle », deux choses :

1) Une ville ne sert pas des clients mais des citoyens.

2) Une ville n’est pas une école de langue ni un service de traduction. Pas plus qu’on ne demande au coiffeur de nous faire une manucure au nom du « service à la clientèle ».

Voici les offres d’emplois que j’ai dénoncées. Il y en a peut-être d’autres, mais comme je l’ai mentionné, je n’ai pas que ça à faire.

Même si pour certaines offres la connaissance d’une langue autre que le français est considéré comme un atout et non comme une condition sine qua non, cela veut dire que l’on va s’attendre à ce que la personne embauchée utilise ces autres langues, en violation du droit de travailler en français.

Dominique


Le sam. 13 nov. 2021 à 16:10, Dominique Beaulieu <dominique.beaulieu@gmail.com> a écrit :

Bonjour,

Note : je mets des chroniqueurs et des politiciens (justice, langue, affaires municipales) en cc pour illustrer une absurdité en espérant que ça va faire sonner des cloches.

OK, en quoi consiste cette demande de médiation à l’OQLF? Entre qui et qui? Si je dois être impliqué dans cette médiation, je ne vois pas quel serait mon rôle. Ce n’est pas MON droit de travailler en français que je juge violé puisque je n’ai pas l’intention d’appliquer sur ces postes. Ce qui est violé, c’est LE droit et non pas MON droit de travailler en français. Je dépose une plainte parce que l’OQLF a la mauvaise habitude d’agir uniquement suite à des plaintes au lieu d’être proactive.

J’imagine qu’une démarche auprès du Tribunal administratif du Travail implique que je me déplace à Laval et que je fasse moi-même les démarches? Je ne suis qu’un étudiant au doctorat en génie électrique (vision artificielle) dans la Ville de Québec, je n’ai ni le temps ni les ressources pour ce genre de démarche. De plus, je tiens à garder mon anonymat pour éviter des représailles d’un futur employeur potentiel (si je change de carrière comme ça m’est déjà arrivé).

De plus, puis-je conserver l’anonymat pendant cette médiation? Dans le cas contraire, si un jour j’applique pour un poste à la Ville de Laval, mon CV risque de prendre la direction de la filière 13. La Loi a beau préciser que les représailles sont interdites, nous savons tous que ce qui est interdit, ce n’est pas de commettre une infraction, ce qui est interdit, c’est de se faire prendre. Une phrase populaire pendant mon service militaire : « Vous avez l’droit d’toute, sauf de vous faire pogner ».

J’ai porté plainte parce que j’ai constaté une infraction possible à la Charte de la langue française. Je croyais que l’OQLF faisait enquête suite à cette plainte pour vérifier s’il y avait infraction ou pas.

Bref, c’est exactement comme si j’appelais la police parce que mon voisin est en train de se faire cambrioler et que la police me réponde de faire une médiation avec les cambrioleurs si je juge que mes droits sont violés, alors que c’est le voisin qui se fait cambrioler.

Quand je me fais arrêter pour un excès de vitesse sur l’autoroute, parce que j’ai enfreint la Loi, est-ce que la police me propose une médiation? Je reçois immédiatement ma contravention à payer dans les 30 jours.

Si personne n’avait porté plainte contre la Ville de Laval, cela n’aurait rien changé au fait que la Loi est violée et que toute violation de la Loi doit être punie, plainte ou pas.

Je mets des chroniqueurs et des politiciens en cc pour illustrer cette absurdité.

Dominique Beaulieu


Le ven. 12 nov. 2021 à 13:11, Plaintes <plaintes@oqlf.gouv.qc.ca> a écrit :

Objet :   Plainte concernant les exigences linguistiques de la Ville de Laval

Monsieur,

Nous vous remercions d’avoir porté à notre attention la situation relative aux exigences linguistiques de la Ville de Laval. Votre plainte témoigne de l’importance que vous accordez au respect de vos droits linguistiques ainsi qu’à la protection de la langue française. Par ce geste, vous contribuez à faire du français la langue normale et habituelle du commerce et des affaires.

Au Québec, un employeur n’a pas le droit d’exiger la maîtrise d’une autre langue que le français comme condition pour accéder à un emploi ou à un poste à moins que la tâche ne nécessite une telle connaissance.

Si vous n’êtes pas membre d’un syndicat, vous pouvez exercer un recours directement auprès du Tribunal administratif du travail. Ce recours doit être exercé dans un délai de trente jours à compter de la date à laquelle l’employeur vous a informé des exigences linguistiques requises pour accéder à l’emploi ou au poste, ou à compter de la date du dernier fait pertinent qui illustre la violation de votre droit. Voici les coordonnées du Tribunal administratif du travail :

35, rue de Port-Royal Est, 2e étage

Montréal (Québec)  H3L 3T1

Téléphone : 514 864-3646

Sans frais : 1 866 864-3646

Télécopieur : 514 873-3112

 

900, boul. René-Lévesque Est, 5e étage

Québec (Québec)  G1R 6C9

Téléphone : 418 643-3208

Sans frais : 1 866 864-3646

Télécopieur : 418 643-8946

Par contre, si vous êtes membre d’un syndicat, vous devez vous adresser à votre association de salariés.

Vous pouvez également faire une demande de médiation auprès de l’Office québécois de la langue française. Si vous êtes membre d’un syndicat, celui-ci peut vous représenter au cours de cette médiation.

Nous espérons que ces informations répondent à vos questions et à vos préoccupations sur la langue française. Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements, tant sur le traitement de votre plainte que sur l’application de la Charte de la langue française, n’hésitez pas à communiquer avec nous au 514 873-6565 ou, sans frais, au 1 888 873-6202, ou à consulter notre site Web au www.oqlf.gouv.qc.ca.

Votre engagement envers la langue française est précieux pour l’Office québécois de la langue française. Nous espérons pouvoir continuer à compter sur votre contribution pour préserver le visage français du Québec.

Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les meilleures.

La Direction de la protection de la langue française

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