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France – Première victoire contre FRENCH TECH IN THE ALPS

Oui vous pouvez le publier et je vous en remercie par avance‌. L’important pour moi, sans fausse modestie j’espère, est de partager une analyse et une présentation de la situation qui stimulent.

C’est pourquoi, je vous adresse, ci-dessous, le texte du courriel que j’avais récemment envoyé à la coordinatrice de FRENCH TECH IN THE ALPS, ici en Savoie ( également chargée de communication de Savoie Mont-Blanc ANGELS ) et au journaliste du Dauphiné-Libéré qui avait rendu compte de mon initiative contre une utilisation de cette appellation uniquement en anglais sur notre territoire national, avec l’ironie habituelle de ce journal à mon égard ; lequel censure en temps normal toute information relative à mes actions locales, que ce soit lorsque j’étais conseiller municipal ou actuellement comme simple citoyen.

Il me semble que ce dossier savoyard intéresse tous les défenseurs de la légitime place de la langue française dans son propre berceau et résume bien la pitoyable situation à laquelle nous sommes confrontés, dont la dernière provocation en date avec la présentation par la Ministre de la citoyenneté, de la carte d’identité nationale bilingue n’est pas la moindre des illustrations !

Marcel GIRARDIN

Première victoire contre FRENCH TECH IN THE ALPS

‌Je vous prie de trouver, ci-dessous, le courriel que j’avais envoyé à la presse, notamment savoyarde, afin de retracer l’historique de ce dossier et dont le Dauphiné-Libéré a rendu compte, le 18 mars et à sa manière, dans l’article «  La VRU de Chambéry reste francophone « .

A part le titre favorable et les petites piques ironiques habituelles, vous remarquerez que le journaliste commence par parler des gardiens de la langue de Molière ( sous-entendu une langue appartenant au passé… ) et vous cite plus loin comme coordinatrice de la FRENCH TECH à Chambéry annonçant que l’anglais reste la langue universelle pour rayonner à l’international ( sous-entendu, ce que n’est pas le français…).

Il suffit pourtant de voir combien est grande la renommée à l’international de l’Institut national de l’énergie solaire installé à Technolac ; et cela malgré son nom en français ; langue qui reste encore parlée et enseignée sur les cinq continents alors qu’elle a été abandonnée, depuis des décennies, par les dirigeants et représentants de la France au sein des institutions internationales, où elle a toujours son statut de langue officielle de travail…

Nos dirigeants ont préféré assurer la promotion de l’anglais, se faisant ainsi les supplétifs de la stratégie de conquête linguistique et culturelle ( et donc économique et politique ) du monde telle qu’elle a été proposée officiellement aux États-Unis par Winston CHURCHILL, premier ministre de la Grande-Bretagne, lors de son discours du 6 septembre 1943, à l’université d’Harvard.

Aujourd’hui, la situation est encore plus grave puisque c’est en son berceau même que la langue française est aujourd’hui trahie, rabaissée et progressivement effacée par ceux-là même dont la mission est de la défendre et de la promouvoir : encore une fois nos dirigeants qui sont les auteurs de l’appellation FRENCH TECH, comme si l’appellation TECHNOLOGIE DE FRANCE ne serait pas parfaitement compréhensible par des non-francophones.

Il y là chez nos dirigeants, un snobisme pro-anglicisation, étroitement lié à une perte de confiance en la propre force et identité de la France, qui devient d’autant plus préoccupant que cette démission linguistique et culturelle est largement partagée par les milieux économiques et industriels français dans leur propre fonctionnement interne et dans leurs projets de conquête des marchés alors que seules l’innovation et la qualité des produits associées à un prix compétitif permettent un réel rayonnement industriel et économique, auquel une appellation en français ne nuirait pas.

Ainsi le message faisant du français une langue du passé et de l’anglais la langue « universelle » du présent et du futur, a été une nouvelle fois relayée, ici par le DL qui participe ainsi au succès de la stratégie élaborée par Winston CHURCHILL ; et cela alors que la Grande-Bretagne divorce du projet européen et reprend le large, mission accomplie ;  mission d’ailleurs vivement soutenue depuis la fin des années cinquante par les États-Unis qui ont été les premiers à proposer l’entrée de la Grande-Bretagne au sein du marché commun d’alors. Une sorte de cheval de Troie…

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sincères salutations

Marcel GIRARDIN
Adhérent DLF et administrateur de sa délégation en pays de Savoie

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