La France « globishisée » par nos « soi-disant élites » est en pleine expansion !
Où sont nos députés, sénateurs, ministres, gens d’affaires, industriels, professeurs, intellectuels, journalistes qui oseraient se battre contre l’anglicisation / américanisation à tout-va de la France et de l’Europe ?
Aveugles, sourds, paralysés, indifférents, muets, truffés de complexes d’infériorité vis-à-vis de ces fameux « anglo-saxons »…on ne sait, mais on ne les voit ni ne les entend.
Les FACSA (Français Auto-Colonisés Sous-américains Anglomaniaques) continuent leur travail de sape de notre langue française, ne déviant pas d’un iota de leur objectif : remplacer la langue française par l’anglais pour tout ce qui est « important » en attendant le reste qui, indubitablement, suivra.
L’exemple vient du sommet de l’État et des ministres, muets sur le sujet. Il faut dire que, dans certains cas, ils feraient mieux de l’être : quand, par exemple, Monsieur Frank Riester, ministre de la culture (!) nous déclare, sans rire, que « la loi Toubon est globalement respectée » ! Humour ou ignorance ?
La supériorité supposée de l’anglais est bien ancrée chez nombre de Français, quel que soit le domaine, de la « Fashion week » dans la capitale mondiale de la mode (Paris) à l’économie africaine qui, paraît-il, se porte mieux, de manière automatique, dans les pays africains anglophones grâce à la langue impériale.
La réalité est tout autre : il suffit de consulter les statistiques fournies par les Nations-Unies pour s’en rendre compte. La croissance des pays francophones d’Afrique est quasiment le double de celle des pays anglophones[1]. Un handicap, le français ? Oui, pour nos FACSA, quel que soit leur milieu.
A quand un gouvernement en France qui se tienne debout ? Les paillassons, on les piétine ! Beaucoup plus difficile pour ceux qui se tiennent debout !
Yves Bouchereau
Auteur de Speak globish, ouvrage à l’usage des FACSA
Les Éditions Sydney Laurent
Aussi disponible à https://www.amazon.fr/FACSA-Yves-Bouchereau/dp/B07HSZQKQ9
[1] Sur le sujet, lire l’excellent article de M. Ilyès Zouari dans le bulletin de l’ALF d’avril 2019