Cacharel, une marque au parfum de France, du Midi de la France, une marque dont le nom est celui d’un canard local.
Pourtant la voilà qui vante à la télévision (française) ses parfums « Yes I am, Pink first ou Fabulous ».
Le recours à l’anglais est aujourd’hui « incontournable » comme on dit.
Est-ce la faute des industriels, fabricants et commerçants ?
N’est-ce pas plutôt celle des législateurs et des politiques ?
Qui a en charge l’intérêt de la nation, de son patrimoine, de sa culture ?
Une proposition simple : l’État est toujours prompt à lever l’impôt et à taxer ; que n’institue-t-il pas une taxe sur les marques d’inspiration anglo-saxonne ? Un pactole en perspective. Mais, pour être positif, il pourrait « récompenser » les bons élèves qui ne se tourneraient pas instinctivement vers l’anglo-américain. Peut-être faudrait-il que nos politiques donnent l’exemple, qu’ils ne se préoccupent pas d’abord d’adopter le vocabulaire au goût du jour. Un virus apparaît-il qui décime la planète, on ne connaît plus les foyers d’infection mais seulement des clusters.
Et si l’école ne succombait pas à la mode et à la démagogie plutôt que de former l’esprit critique, d’enseigner les bases de notre langue et de notre culture ?
Jean-Claude CHARVOZ
France