Directeur général,
Journal de Montréal,
4545, rue Frontenac,
Montréal, (Qc) H2H 2R7
Bonjour à vous,
Dans le grand spectacle de la fête nationale, une chose évidente sautait aux yeux : L’ABSENCE DE NOTRE DRAPEAU FLEURDELYSÉ. Absent sur scène et presque pas visible au cours de la soirée.
Pourtant, nous vivons au Canada, mais nos pieds sont bien enracinés au Québec et nous sommes heureux d’y vivre. Alors, sans égard à toute allégeance politique, pouvons-nous répondre à l’invitation de notre premier ministre François Legault qui nous invite à oser afficher notre fierté. AFFICHONS NOTRE DRAPEAU ET SOYONS-EN FIERS.
L’ouverture à l’autre ne commande pas de s’effacer, mais de l’accueillir en affichant notre fierté nationale et notre drapeau. Encore une fois, nous avions l’impression d’être fondus dans le multiculturalisme qui ne tient pas compte du droit pour un peuple d’afficher et de défendre ses racines et ses valeurs profondes.
Aux États-Unis, le drapeau est tellement important que si une personne le brise volontairement, le piétine ou le met à l’envers, elle risque la prison. Nous n’en demandons pas autant, MAIS DE GRÂCE, OSONS LA FIERTÉ DE NOTRE DRAPEAU FLEURDELYSÉ!
Je ne retiens pas vraiment la prétention voulant qu’il s’agisse d’une erreur des organisateurs, mais plutôt d’une volonté d’effacement du Québec dans l’ensemble canadien francophone.
Au nom de mon entourage,
Lise Robitaille
Rouyn-Noranda, Québec