Le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx ne fait de cadeau à personne en refusant de soumettre l’enseignement à la maison à la Loi 101. Y aurait-il un lien entre ce refus et le retard à régler le problème des taxes payées par des francophones aux commissions scolaires anglophones ? Faut-il éviter de déplaire à son électorat ? J’ose croire que nos représentants à l’Assemblée nationale acheminent leurs taxes scolaires là où elles doivent parvenir en toute justice.
Les enfants scolarisés à la maison seront pénalisés si l’enseignement leur est dispensé dans une langue autre que la langue officielle du Québec. L’intégration est suffisamment traumatisante sans les placer dans une situation où ils risquent de subir de la discrimination. Trêve de cogitation, M. Proulx. Action !
Sylvia Gravel, Gatineau
Extrait du journal Le Droit