Le cabinet du Premier Ministre est tellement incompétent qu’il ne sait même pas que la Loi sur les langues officielles ne s’applique (malheureusement) pas à Porter Airlines, société qui ne s’est jamais donné la peine de répondre à ma plainte, soit dit en passant.
Rien ne change jamais dans les transports aériens au Canada.
Louis Labrecque
Toronto
Début du message réexpédié :
De: Louis Labrecque
Objet: Rép : Office of the Prime Minister / Cabinet du Premier ministre
Date: 20 octobre 2017 à 16:55:59 HAE
À: Prime Minister/Premier Ministre <PM@pm.gc.ca>
Cc: mintc@tc.gc.ca
Monsieur,
Je n’arrive pas à croire que vous ne savez pas que la Loi sur les langues officielles ne s’applique malheureusement pas à Porter, ce qui constitue en soi une aberration.
Salutations distinguées,
Louis Labrecque, un citoyen excédé de voir que rien ne change au Canada dans le monde des transports aériens
Le 18 oct. 2017 à 09:13, Prime Minister/Premier Ministre <PM@pm.gc.ca> a écrit :
Monsieur,
Au nom du très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada, j’accuse réception de votre récent courriel au sujet du bilinguisme et de Porter.
Nous vous remercions d’avoir écrit. Comme vous le savez peut-être, vous pouvez déposer une plainte auprès du Commissariat aux langues officielles qui est une agence indépendante. Je vous suggère de consulter la page Web suivante : www.officiallanguages.gc.ca/fr/droits_linguistiques/porter_plainte#, où vous trouverez des informations et des liens qui pourraient être utiles dans vos démarches.
Une fois de plus, nous vous remercions d’avoir pris le temps d’écrire.
J. Côté
Agente de la correspondance de la haute direction
De : Louis Labrecque
Reçu : 29 Sep 2017 04:15:42 PM
Sujet : Porter Airlines >>>>
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre,
J’ai envoyé à Porter Airlines la lettre suivante, qui se passe de tout commentaire. Comment justifiez-vous un racisme aussi affiché et aussi chronique envers les francophones en l’an 2017?
Service à la clientèle de Porter Airlines Le 29 septembre 2017
Objet : racisme systémique et indécrottable de votre société envers la population francophone du pays
Madame, Monsieur,
La présente lettre sera également envoyée au gouvernement du Canada et aux médias.
J’ai eu l’immense « joie » de faire appel à vos services dimanche dernier. Depuis l’appel de pré-embarquement jusqu’à l’atterrissage à Montréal, vos employés n’ont pas daigné parler un seul mot de ma langue. Pas un seul Bonjour, pas un seul Merci, pas un seul Votre billet, s’il vous plaît. Or, nous sommes en 2017, soit dix-sept ans après l’an 2000, cent cinquante ans depuis la fondation du pays et près d’un demi-millénaire depuis l’arrivée des francophones en Amérique du Nord!
Cette attitude qui – je le sais malheureusement par expérience et par la lecture des déboires des autres passagers dans les médias – est typique de votre société trahit le mépris le plus profond envers l’un des deux peuples fondateurs du pays. À vos yeux, nous ne sommes que des citoyens de seconde zone, des sous-hommes, de véritables Untermenschen.
Ne comptez pas sur moi pour me laisser faire.
Louis Labrecque
Toronto (Ontario)