La Frenchia désigne cette France émergente qui s’affiche de plus en plus en anglais. Elle englobe non seulement des gens d’affaires, mais également des élus nationaux et municipaux, des universitaires et chercheurs, voire des artistes et créateurs. Par snobisme, intérêt ou démission, ces gens choisissent l’anglais pour désigner leurs entreprises, leurs inventions, leurs programmes ou leurs œuvres d’art au détriment du français pourtant leur langue maternelle et nationale. Ce comportement se répercute jusqu’en Afrique francophone. La langue française, notre langue en partage, a un bel avenir. Encore faut-il la soutenir plutôt que de lui faire des crocs-en-jambe.
Denis Turcotte
Un Québécois francophile