Pé. Ka. Sùbban

Subban 2015De nombreux journalistes et commentateurs de langue française parlent du joueur de hockey Pi-Ké Sứbban, prononçant ces deux initiales et ce nom selon la phonétique anglaise. Or, l’usage veut que le locuteur dans une langue prononce les noms étrangers selon la phonétique de cette langue afin d’être compris. C’est ce qui explique que, lorsque les journalistes anglophones parlaient autrefois de Jean-Claude Tremblay du club de hockey les Canadiens, ils disaient Gé-Ci Tremblay, aucun d’eux n’ayant jamais songé un instant à prononcer ces deux lettres selon l’alphabet français. Aujourd’hui, leurs successeurs font de même et parlent naturellement de Jṓstine Trṓudeau et de Tṓmusse Mṓlquère.
Le monde des médias de langue française devrait avoir le même comportement que celui de langue anglaise et prononcer, à la française, Pé Ka Subbaṅ avec l’accent tonique à la fin du nom. Allez-y donc en français! Votre auditoire francophone vous comprendra.
Cette suggestion est faite dans un but constructif et non pour faire la leçon, est-il besoin de le mentionner. L’écrivain Albert Camus, prix Nobel de littérature 1957, a écrit une phrase qui vous fera comprendre pourquoi nous attachons de l’importance à vos paroles : « Les journalistes : les instituteurs du grand nombre. » Vous voilà investis d’une grande mission.
Robert Auclair
asulf
c.c. Urbi et orbi

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