Dimanche 15 février, on soulignait le 50e anniversaire du drapeau canadien. Cela ne m’a aucunement interpellé. J’ai toujours détesté le drapeau du Canada. Faut dire qu’à priori je n’aime pas le rouge.
Et je me suis demandé si c’était ce que représente ce fameux drapeau, soit ce si grand pays nommé Canada qui me déreangeait, voire me désespérait. Même pas ! J’y suis complétement indifférent. Les drapeaux me laissent de marbre de toute façon. Souvent ils sont symboles de division et de domination entre pays. Alors je m’en passerais bien.
Mais lors de cette journée de commémoration dudit drapeau le 15 février 2015, cette date est venue me rappeller un événement de notre histoire, soit la pendaison de cinq Patriotes du Bas-Canada survenue le 15 février 1839.
Alors voilà que grâce à cette journée consacré au drapeau canadien, je me suis plongé dans un moment marquant de notre passé, question de me remémorer l’héritage de ces cinq hommes qui se sont battus au nom de la justice, de l’égalité et du nationalisme. J’ai nommé: le notaire Chevalier Delorimier, le militaire français Charles Hinderland, Pierre-Rémi Narbonne, huissier , le cultivateur Amable Daunais et François Nicholas, instituteur.
Des hommes qui se sont tenus debout face au régime anglais et qui ont, par la force des choses, permis à l’identité canadienne française d’être encore vivace 176 ans plus tard au Québec et à la grandeur du Canada.
Yvan Giguère, Saguenay
Nous avons besoin de vous
Contribuez à Impératif français en faisant un don ou en devenant membre !