En cette veille d’élection un sondage (hasard ou stratégie?) ramène dans l’actualité le spectre de départs massifs d’anglophones allergiques au Parti Québécois. Malgré de nombreux rappels à l’effet que ce ne sont que des intentions et que les vrais départs se font pour des raisons tout autres, l’exercice fournit des arguments à l’opposition qui aime bien faire peur au monde: exode des personnes et des capitaux. Les fédéralistes brandissent cet argument depuis un demi-siècle. Pourtant Montréal serait sur le point de devenir majoritairement anglophone, ce qui ne ressemble en rien à un départ massif.
Quand l’avenir nous paraît trop sombre dans une province, on dépasse le niveau des souhaits « stratégiques » et on déménage. C’est ainsi que j’ai quitté l’Ontario pour le Québec il y a près de 50 ans et je m’en félicite.
Gérard Laurin
Gatineau

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